Le petit Jiji est scotché : un ours sellé aux couleurs du cosmos chemine à une encablure. Pourtant les animaux sauvages ne s'aventurent jamais en ville. Celui-ci vient-il de l'étoile polaire ?
L'ours de... papa ?
Le petit Jiji veut comprendre. Il suit l’animal, sans tenir compte des protestations de Mamie-Murielle.
— Jiji, tudieu ! À quoi qu'tu joues en pleine chasse à l'autre?! J't'avertis, moi j'y reste planquée.
Bientôt, le petit Jiji ne l'entend plus.
L'ours se fige à un carrefour. Le petit Jiji approche prudemment. Main tendue, en caresse. Ses doigts effleurent les poils, mais traversent la bête. Volatilisée net.
Une illusion...
— Tss. Il m'a suffi de duper ton cœur, demi-humain, pour que tu m'apportes la pasta-box.
Volte-face sur une dame bizarroïde sortie de l'ombre. Elle s'arrache quelques cheveux, les jette sur le petit Jiji. Ils le ligotent, le bâillonnent et lui laissent un goût de pâtes au beurre en bouche.
ON AVAIT DIT PAS JIJI !!!!!
... voilà, t'as gagné, je boude.
Au plaisir,
Ori'
... Bon ok, blague à part, j'adore toujours ton histoire ^^
Le petit Jiji est à la fois téméraire et mélancolique, je me demande si ce n'est finalement pas cette opposition qui le rend attachant.