Keya n’eut pas le temps de réagir, le garde s’approcha d’elle pour lui saisir fermement les bras pendant que sa collègue passait dans son dos. Sans prévenir, elle déchira sa robe. La jeune humaine laissa échapper un cri de stupeur.
- Hé ! Qu’est-ce que vous faites !? cria Saule dont la voix trahissait une colère inhabituelle.
Alors qu’il se précipitait vers les deux gardes, Valériane l’empêcha d’avancer d’un geste impérieux. Sans le regarder, elle s’adressa à leur camarade.
- Keya, laisse-les faire. Fais-moi confiance.
Faire confiance à Valériane d’accord mais les laisser faire ? Elle avait bien envie de lui expliquer que sur Terre, on appelait ce qu’elle venait de vivre une agression. Les forces de l’ordre n’avaient pas le droit d’arracher les vêtements des civils sans aucune mise en garde et même en les avertissant d’ailleurs, cela ne se faisait tout simplement pas. Une puissante sensation de colère mêlée à un sentiment d'injustice monta en elle. Elle mourrait d’envie de se dégager pour se jeter sur la garde qui avait osé abîmer sa robe, un vêtement que lui avait généreusement prêté Valériane. Tel un animal acculé – ce qu’elle était en réalité – Keya darda un regard noir vers sa partenaire. La confiance et le calme qu’elle lut dans ses yeux passa au travers le brasier qui s’était allumé en elle. Ce fut donc un visage froid et fermé mais résolu qu’elle leva vers le garde qui l’immobilisait toujours. Elle crut voir celui-ci tressaillir face à l’intensité de son regard. Elle doutait d’être capable d’intimider une sentinelle armée jusqu’aux dents mais l’imaginer était satisfaisant. Keya se retint cependant de grincer des dents lorsqu’elle sentit les mains de la garde lui palper le dos.
- Elle n’a pas d’ailes ni de cicatrices, ce n’est pas une fée, l’entendit-elle prononcer avant de la relâcher.
La jeune humaine n’en crut pas ses oreilles : elle n’était pas malmenée à cause de ses origines terriennes mais parce qu’elle était soupçonnée d’être une fée. Elle ne pouvait décemment pas oublier qu’elle se trouvait dans un univers où le surnaturel était plus réel que dans n’importe quel roman qu’elle avait pu lire pourtant, la nouvelle raviva sa curiosité. Combien de surprises ce monde lui réservait-il encore ? Elle nota dans un coin de son esprit que les fées semblaient encore moins bienvenues qu’elle. Un défilé de questions parada dans son cerveau jusqu’à ce qu’elle remarque Valériane dressée devant elle ou plutôt, devant les sentinelles. À leur surprise et celle de Keya, elle leur tendit la main.
- J’attends votre dédommagement pour la robe de mon amie. Vous avez suspecté, à tort, une invitée du royaume alors même que nous vous avions présenté le sceau de sa Majesté Amaryllis. C’est un outrage à la Couronne.
Keya réalisa que si Valériane s’était retenue d’intervenir jusqu'ici, elle attendait juste le bon moment pour frapper. La jeune mage était décidément redoutable. Il valait mieux l’avoir à ses côtés que l’inverse. Les deux sentinelles devaient l’avoir compris elles aussi car elles perdirent de leur prestance et leurs épaules se voûtèrent.
- Veuillez nous excuser pour cette offense, la couleur… La couleur de peau de votre amie nous a induits en erreur.
- Vraiment ? La couleur de peau d’une personne est selon vous un motif suffisant pour faire preuve d’une telle sauvagerie ? La Reine devrait peut-être revoir la garde qui est censée la représenter.
La sentinelle, piquée au vif, prit une teinte cramoisie.
- Vous admettrez qu’elle est en tout point semblable à une fée.
- Ah oui ? Je ne vois pourtant pas d’oreilles pointues dépasser de ses cheveux. Et votre “examen” n’a pas trouvé la moindre cicatrice attestant qu’elle aurait possédé des ailes. Je me trompe ?
- Non, mais…
- Mais rien du tout. J’estime avoir été suffisamment clémente en ne vous demandant qu’un modeste dédommagement. Si vous persistez à adopter cette attitude déshonorante, je me ferai un plaisir de vous signaler à la Couronne.
Keya et Saule observèrent la jeune fille comme s’ils la voyaient pour la première fois. Drapée de fierté, son autorité fit chuter la température déjà glaciale. La sentinelle capitula.
- Voici deux boutons de rose bleue, c’est une espèce assez rare : ils ont beaucoup de valeur. J’espère que cela suffira à effacer ce regrettable incident.
- Je m’en contenterai, répliqua sèchement la mage avant de lancer par-dessus son épaule : allons-y. Et, sans un regard pour les deux sentinelles, elle s’engagea sur le pont.
À l’inverse, Keya fixa les deux gardes d’un regard hostile. Ces derniers ne lui accordèrent aucune attention ni la moindre excuse, la tête obstinément inclinée vers le sol. Elle dut se contenter de cette demi-victoire et mit enfin les pieds sur le dos du dragon qui gardait jalousement le seuil de son territoire.
La vue qui l’attendait de l’autre côté déchira les nuages qui avaient assombri son humeur. Une arche faite de la même roche que le pont se dressait à l’entrée de l’île. Elle était recouverte de roses grimpantes rouges comme le sang et blanches comme la neige. Des abeilles s’y affairaient, ignorant la présence des papillons qui batifolaient à leurs côtés. L’arche donnait sur un jardin superbement entretenu. Entouré de fontaines s’écoulant directement dans l'océan, il traçait un chemin pour les visiteurs au milieu de l’eau. Le rendu était spectaculaire. Pas de doute, ils étaient bien arrivés aux Jardins de la Reine. L’espace vert semblait être protégé du vent qui continuait à se déchaîner – Keya l’entendait rugir à ses oreilles – comme si les jardins se trouvaient à l’intérieur d’une bulle invisible. Cela arrangeait la jeune fille qui avait littéralement froid dans le dos. Valériane dut s’en apercevoir car elle s’arrêta et claqua des doigts. Aussitôt, elle sentit le lin de sa robe se resserrer sur elle.
- Dommage, j’aimais bien voir ton tatouage moi, commenta Saule. Il est stylé.
Ne sachant pas s'il se moquait d’elle, elle l’ignora et remercia la mage qui claqua à nouveau des doigts. Un gilet en coton vint couvrir ses bras.
- Tu vas en avoir besoin vu ce qui nous attend dehors.
Les jardins étaient donc bien protégés de l’extérieur, même si Keya ignorait quelle magie opérait pour les préserver ainsi. Une arche identique à la première marquait la sortie du parc. Un comité d’accueil bien plus chaleureux que les sentinelles – ce qui n’était pas difficile – y était de faction. Tout en couleurs, des cheveux aux habits, un homme et une femme tenaient chacun une corbeille en osier.
- Bienvenue aux Jardins de la Reine !
- Longue éclosion à Amaryllis ! déclarèrent-ils en leur lançant des pétales de fleurs.
Le contraste avec la passerelle qu’ils venaient de quitter en était presque comique. Le trio sortit des jardins les cheveux recouverts de pétales qui furent aussitôt soufflés par le vent dehors, même si celui-ci s’avérait beaucoup plus doux que sur la passerelle. Un immense port se découpait à l’horizon, délimité par des rangées de palmiers. Des bâteaux répandaient leurs couleurs vives sur l’eau, offrant à ce nouveau lieu le charme d’une toile en aquarelle.
- Bienvenue à Port aux Palmiers ! lança Valériane, habitée d’une euphorie qui tranchait avec son calme coutumier. Un large sourire barrait son visage et ses yeux pétillaient.
- C’est beau ! s’exclama Keya, tout aussi excitée.
- Nous ne pourrons pas déployer ma roulotte ici car c’est une ville très fréquentée et ce serait irrespectueux vis-à-vis des nombreuses auberges prêtes à nous accueillir mais nous avons un peu de temps devant nous, le soleil n’est pas couché. Ça vous dit une petite balade le long du port avant de chercher où passer la nuit ?
- Eh bien, c’est si rare de te voir de bonne humeur, comment refuser ?
Trop contente pour s’offusquer de la remarque sarcastique de Saule, Valériane s’élança sur les dalles du port. Elle entreprit pour Keya, un petit exposé sur les Jardins de la Reine, ponctué par le clapotis des vagues et le rires des enfants qui jouaient sur la promenade. La passerelle gardée par les sentinelles était faite de roche volcanique tout comme le reste de l’île. La majorité des îles de Bienheureux étaient d’ailleurs des îles volcaniques. C’était notamment le cas de l’Escargot qui avait pris naissance sur un ancien volcan avant de le recouvrir de végétation. Tout comme lui, les Jardins de la Reine étaient une île à la forme circulaire mais celle-ci ressemblait davantage à une coquille saint-jacques sur les cartes où elle était dessinée. Elle faisait trois fois la taille de l’Escargot et abritait de nombreuses villes avec pour cœur, le Palais de la Reine Amaryllis. Keya sauta sur la mention de la souveraine pour poser les questions qui s’agitaient en elle comme des fourmis autour d’un morceau de sucre.
- Qui est cette Reine dont tout le monde parle depuis qu’on a quitté la forêt ? Elle semble très importante ! Elle dirige cette île ou bien les autres aussi ? Qui sont les fées ? Pourquoi m’a-t-on pris pour l’une d’entre elles d’ailleurs ? C’est quoi cette histoire d’ail…
- Tout doux, comment veux-tu qu’elle réponde si tu ne la laisses pas en placer une ? la coupa Saule d’une moue amusée.
Keya referma la bouche mais ses yeux continuèrent de parler pour elle. Valériane lui destina un sourire indulgent.
- Les trois lunes auront remplacé le soleil avant que je ne puisse t’expliquer l’histoire de notre monde.
- Trois lunes !?
Saule pouffa.
- Tu ne les avais pas remarquées avant ?
Pour la défense de Keya, ils étaient toujours retournés à la roulotte quand le soleil commençait à peine à se prosterner et une bonne partie du ciel était obstruée par les feuilles des arbres. Elle n’avait donc pas eu l’occasion d’observer le phénomène des trois astres. Valériane se lança dans un récit sur la création de Bienheureux qui avait tout d’un conte des origines. Lorsqu’elle eut fini, Keya put découvrir les trois lunes qui s’étaient réveillées à la tombée de la nuit. L’une était rose, l’autre jaune pâle et la dernière violette comme le lilas. Elles ajoutaient de nouvelles couleurs à l’eau du port et Keya fut subjuguée par la beauté de ce mirage. Comme pour la tirer d’un rêve, Valériane posa une main douce comme une caresse sur son épaule.
- Il va être temps de chercher un endroit où passer la nuit.
❁
Des édifices traçaient un cercle autour du port. Taillés directement dans la roche des montagnes qui dominaient le reste de la ville, leur teinte ocre était sublimée par les palmiers qui s'immisçaient entre les différentes habitations. Il n’y avait pas besoin de lampadaires, les trois astres nocturnes baignaient la ville de leur lueur argentée et des lucioles habillaient les arbres comme des sapins de Noël. Keya avait beau ne pas aimer les insectes, elle ne pouvait qu’être charmée par le spectacle qu’offrait Port aux Palmiers de nuit. Alors qu’elle patientait en admirant l’architecture locale, ses pensées la ramenèrent vers ce qu’elle avait appris sur Bienheureux. La Reine Amaryllis dirigeait bien les sept îles qui composaient ce monde et l'intuition de Keya avait été la bonne : la souveraine n’était pas n’importe qui. C’était la descendante directe de Chloris, la divinité fondatrice de ce monde. D’après la légende, la nymphe avait épuisé la source de son pouvoir pour créer Bienheureux à l’image de son île d’origine sur Terre, dont la faune et la flore avaient été mises en péril par l'activité humaine.
Keya avait toujours du mal à croire que cet univers pourtant magique était en réalité inspiré d’une partie de la Terre. Elle se demandait pourquoi Valériane ne lui en avait pas parlé plus tôt, cela lui aurait donné une racine à laquelle se raccrocher alors qu’elle pensait avoir été coupée des siennes. Amaryllis perpétuait la volonté de Chloris de préserver l’éco-système des différentes îles et mettait sa khlōrimancie au service du Royaume.
- C’est ça, bien sûr, une bienfaitrice si dévouée et si pacifiste, avait laissé échapper Saule en roulant des yeux.
Il n’avait cependant pas insisté devant l’air pincé de Valériane qui admirait manifestement la Reine. Keya ne put s’empêcher de penser qu’aucune personne de pouvoir n’était toute blanche.
- Enfin ! Il y a enfin une satanée auberge prête à nous accueillir ! J’ai si faim que je pourrais avaler une epolitna, tant pis pour les règles, je suis déjà un hors-la-loi de toute façon !
- Je croyais que les lathrées se devaient d’être discrètes, le rabroua Keya.
- Oups, fit le jeune homme dont la mine était tout sauf contrite.
Keya fut étonnée en pénétrant dans une petite auberge elle-aussi creusée dans la roche de découvrir qu’elle était entièrement faite de bois à l’intérieur. Des boutures de palmiers débordaient de paniers accrochés au plafond, des bougies abritées dans des sphères en verre soufflé pendues à du lierre illuminaient les lieux et de petites fleurs blanches décoraient sobrement les tables. Une odeur alléchante de beurre fondu et de pommes de terre sautées chatouilla ses narines, réveillant son estomac. Keya aurait trouvé l’endroit charmant et même chaleureux si le brouhaha n’avait pas cessé dès qu’elle eut posé un pied à l’intérieur. Des regards froids – menaçants pour certains – semblaient la sommer de faire demi-tour.
- Qu’est-ce que j’ai fait encore ? chuchota-t-elle à ses compagnons.
Avant qu’elle ne puisse entendre leur réponse, des bras s’enroulèrent autour de ses épaules.
- Te voilà mon papillon !
Un homme que Keya avait d’abord pris pour une femme tant son visage était délicat et son maquillage chatoyant, lui adressa un clin d’oeil qui dévoila ses longs cils. Ses cheveux d’un insolite jaune jonquille ondulaient légèrement et une tunique aussi pigmentée que son rouge à lèvres et ses boucles d’oreille épousait ses formes masculines.
- Hibiscus, ils sont avec moi ! Tu nous installes à ma table préférée ?
Une femme, si petite que Keya ne l’avait pas remarquée, hocha la tête depuis le comptoir, elle ne la dévisageait pas de façon hostile contrairement aux autres voygeurs de l’auberge mais elle ne lui souriait pas non plus. N’étant pas en position de discuter, Keya suivit son hôte et vit en se retournant que Valériane et Saule étaient sur ses talons, la mine aussi perplexe qu’elle.
D’un geste qui fit tinter les bracelets à ses poignets, l’homme fit signe au groupe de s’installer à une petite table à l’écart du reste de la salle. Les coudes posés sur la table, il joignit ses mains vernies avant d’y poser son menton.
- Ce n’est pas très prudent d’amener une fée ici, vous cherchez les ennuis ?
- Ce n’est pas une fée, répliqua Valériane.
- Vous voulez qu’on déchire sa robe pour vous montrer ? fit Saule.
Keya lui flanqua un coup de pied bien senti sous la table.
- Aïe! Quoique, tu pourrais avoir du sang de fée vu ta manie de taper avant de parler !
Elle le foudroya du regard avant de s’adresser à l’étranger qui attendait patiemment, un sourire malicieux creusait une fossette sur son visage androgyne.
- Je ne suis pas une fée, regardez.
Elle glissa une mèche de ses cheveux derrière son oreille droite en priant pour que cela suffise à le convaincre. À sa surprise, il partit d’un rire mélodieux.
- Pardon, c’est plus fort que moi, j’adore jouer.
Il défit les boutons du haut de sa tunique pour dévoiler son torse aussi imberbe que ferme. Déstabilisée, Keya sentit le feu lui monter aux joues quand un dessin sur la poitrine du jeune homme attira son attention. Une magnifique fleur stylisée et un détail l’interpelèrent : le tatouage était noir et pourtant, elle était sûre d’y reconnaître les trois lunes qui entouraient la fleur.
- Euphorbe, pour vous servir.
Le dénommé Euphorbe se pencha vers elle si près qu’elle put observer ses lèvres charnues et un grain de beauté soulignant l'un de ses yeux verts. Gênée de cette proximité soudaine, elle sentit un sourire lui étirer bêtement les lèvres.
- Je suis Anthomancien, murmura-t-il dans un souffle. J’ai tiré les pétales ce matin et votre venue m’a tenu en haleine toute la journée.
Keya ne savait pas si elle devait être soulagée et elle avait raison car les mots qu’Euphorbe prononcèrent ensuite arrêtèrent son cœur.
- Pas de panique, je sais que vous n’êtes pas une fée, petite humaine.
Très bon chapitre où je découvre une autre partie du monde du Bienheureux, plus... peuplée et plus animée. J’ai eu de nouveau plaisir à suivre les personnages et leurs dialogues pleins de vie, leur personnalité se définit encore plus après cet épisode, même si un certain mystère demeure. Les lieux sont décrits dans un style frais, qui s’ajoute à l’ambiance déjà un peu cartoonesque (c’est pas un défaut, je précise). Le côté docte et sage de Valériane rend les explications sur le monde parfaitement justifiées, conférant encore un petit air supérieur à cette « elfe ».
Mais quelle est cette injuste discrimination envers les fées ?! au point où elles se font amputer les ailes pour passer inaperçues !… c’est à pleurer. Décidément, de bien sombres mystères se dissimulent (toujours) derrière les jolies couleurs acidulées.
Je suis encore une fois comblée de joie que ce chapitre t'ait plu. 🥰
Aha, j'avoue avoir fait fort pour les fées ! Les révélations à leur sujet arriveront plus tard dans le récit, j'espère qu'elles seront à la hauteur de tes attentes. 😉
Merci encore pour ce commentaire encourageant et agréable ❤
A très vite,
Em 🌸
J'aime bcp, personnellement, l'idée des univers de fantasy qui n'occultent pas le concept de discrimination ou d'injustice. Ça donne une consistance supplémentaire à ce royaume qui paraissait "trop beau pour être vrai".
Autre point , la dynamique entre les personnages s'étoffe encore dans ce chapitre, et c'est vraiment tres agréable. Ça donne envie de suivre leurs aventures, plus seulement pour leurs péripéties mais aussi pour les voir, eux, voir comment les épreuves vont les rapprocher et souder leur groupe :)
Si je peux juste me permettre une petite remarque : je pense que tu ne devrais pas hésiter à jouer plus fort la carte du merveilleux dans les descriptions. Quite à exagérer au besoin, mais de ne pas lésiner sur les comparaisons etc parce que parfois, on a l'impression que le récit "hésite" un peu sur cet aspect et c'est dommage car tô univers semble vraiment riche et littéralement haut en couleurs :)
(Et effectivement, le fait qu'on rencontré les mêmes végétaux que "chez nous" prend tout son sens, désolée pour mon scepticisme sur un chapitre précédent ahaha 😁)
À bientôt !
Merci d'avoir lu jusqu'ici.
Je suis contente que la dimension sociale introduite par cette île te plaise, de même que les explications concernant la faune et la flore de ce monde. 😉
Pour moi, étant donné que la discrimination existe même chez les animaux, c'est difficile d'imaginer une espèce qui n'aurait pas ce travers, c'est pour ça que même dans un univers avec des espèces qui ne sont pas humaines, j'ai voulu aborder ce sujet. Et comme tu dis, ça noircit un peu ce monde merveilleux qui n'est pas si parfait finalement. 🤭
Cela me fait très plaisir que tu commences à t'attacher au trio que forme nos voyageurs. 🥰
En revanche, mon cœur s'est un peu brisé à la lecture de la fin ton commentaire car c'est le chapitre où j'ai le plus travaillé les descriptions depuis que j'ai commencé à écrire Keya. :') J'ai passé des heures à les reformuler pour améliorer mon style qui manque de poésie selon moi. Ce n'était pas assez visiblement. 😭
Merci pour ton retour en tout cas, cela va me permettre d'y être encore plus attentive lors des prochains chapitres.
A bientôt,
Em 🌸