Prune n'a pas essuyé les coulures de mascara sur ses joues. Elle marche vers l’hypnotisant rai décoché du ciel. Tel un phare mystique. Couleur jadéite.
Elle se fige, estomaquée par la scène.
— Azalée ? Tu... balbutie-t-elle en accourant. Tu es ressuscitée. Louées soient les pierres. Je ne douterais plus de leurs pouvoirs, jamais.
Elle saute au cou de sa sœur. Sans noter la présence au sol de monsieur Roquetaille et d'un enfant du village à-moitié ligoté.
Le collier ébréché de Prune effleure Azalée. Celle-ci, brûlée à vif, tressaute.
— Qu'est-ce... ? Un cœur d'obsidienne ? Misérable humaine, comment as-tu identifié mon talon d'Achille ! La kryptonite plumasienne !
— De quoi tu parles ?
— ARRIÈRE ! ordonne Azalée, ses cheveux-spaghetti plus surexcités que jamais.
Au même moment, l'enfant se libère. D'un bond, il subtilise le collier de Prune et le plaque au front d'Azalée.
Hurlement. Agonie.
L'obsidienne dévore Azalée de l'intérieur. L'autre se désagrège.
Victoire ! Le voilà, le rôle du collier d'obsidienne ! Tous les détails se recoupent dans cette histoire d'une richesse époustouflante. J'admire ton imagination pour réussir à tisser autant de cohérence entre les thèmes qui t'ont été imposés. Une seule question maintenant me hante : agence matrimoniale, sex-club ou cabaret ?
Au plaisir,
Ori'