La lumière bleue

Les volets sont fermés. La chambre sent le bouc.
La machine allumée sur un profil Facebook
Est lorgnée mollement par la population
De ces jouets d'enfant : les poupées de chiffon,
 
Les beaux dragons de bois et les livres d'images
Et par un être froid que la toile surnage.
Cet être est clos dans la pénombre de sa vie.
Aucun moment de joie ne parcourt l'insomnie

Dont il est seul auteur, dont il est seul victime.
Adieu goût du bonheur parachevant son crime.
Adieu jour naturel. Adieu croissance osseuse.

L'écran dit mieux que nous l'état du monde en feu :
La bourse qui s'affole ou l'actu des chanteuses,
Le réseau qui nous happe et le temps qu'il nous veut.

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