Tu pleures trop souvent à l'orée du faubourg
Pour de drôles amours sans promesse d'union
Tel le feu dans mon sang, acculé de passions,
Devenu froids fraisils dès le lever du jour.
Maudite application de photons insincères !
Pour eux ce n'est qu'un soir de sexe et de grisou.
Que reste-t-il d'espoir quand toujours les verrous
À l'aube se défont pour qu'une clef s'insère ?
Voilà le phénomène et tu deviens accroc
À l'odeur de l'effort, aux mains qui te caressent.
Pour seul baume on consent te jouir des photos.
Rien ne retient leur chair, sinon le terminus.
Pour quel autre Apollon, pour quelle autre Vénus
Partiront-ils demain sans laisser leur adresse ?
j'aime beaucoup et ça me fait penser à mon extrait de "Meta" :
"Ce soir je rencontre un avatar
Une humanité assassinée
Libres fantasmes, cookies acceptés
De plus en plus loin de toi."
B.