Tu joues avec l'union comme on joue à Tetris,
Combotant homme et femme, emboîtant leurs supplices.
Ton score est sur la ram, ce body count sinistre
Qui fait tsar le péon et quidam le ministre.
Tu crois faire de nous d'indifférenciées pièces ;
Tantôt la barre oblique ou la courbe des fesses,
Et toujours la musique est un air de polka.
Toujours les corps se nouent dans l'alcool et le froid.
Mais lovés dans tes bras, combien d'amants furieux
Dont les yeux ont perlé des kilos de sueur,
De femmes suicidées, de princes malheureux,
Et la peau exhalé au moins autant de pleurs,
Dis, combien de ceux-là, prompts blocs pharamineux,
Par tes soins meurtriers, n'auront qu'un Game Over ?