Voyez les gens d'ici comme de beaux oiseaux :
Incarnats flamants roses de nos flamboyances
On croirait des aras porteurs de providence !
La cigogne est ici qui contemple un minot.
Mystère, est-il des paons qui volent sur les eaux ?
Ou bien des pélicans qui sont des colibris ?
Regardez donc ces gens, vos parents, vos amis,
Tous de l'humaine race et pourtant des oiseaux.
Voyez ce qu'un plumage a de tristement faux.
On préfère au corbeau l'éclat pur des colombes
L'un éclaire la noce et l'autre tient la tombe.
Mais de ces deux amants, pardon ces deux oiseaux,
On dirait qu'un des deux veille sur votre sort :
Tout l'humain est ici. L'amoureux veille un mort.
j'ai fini ton recueil.
C'était un bon voyage dans un style très différent de ce que je lis d'habitude.
Merci pour tes partages.
A suivre.....
Bruns