Mourir (encore)

Azalée découvre l'étendue de ses pouvoirs.

Elle crochète la serrure des pompes funèbres par télépathie, elle en sort sans être vue.

Elle marche pieds nus. Chaque pas fait fondre la neige.

Son instinct la pousse à trouver des spaghetti. « Je dois permettre à mes semblables de nicher, de nidifier, d'envahir » se répète-t-elle. Ça n'a aucun sens, pourtant Azalée n'aspire qu'à ce seul but.

Ses cheveux de gorgone se dressent. Ils ont senti la présence d'une pasta-box premier prix, non loin. Elle tombe à pic.

Grâce à sa vision intersidérale, l'esprit d'Azalée s'envole telle une plume bercée par le vent. Il scrute, cherche, et détecte la boîte odorante dans le cartable d'un enfant.

Ses cheveux se hérissent davantage. C'est un traquenard. Une vieillarde se terre derrière un tas de bûches, une carabine dans les mains.

Azalée va devoir la jouer fine : elle ne doit pas mourir (encore).