Après deux jours d’entraînement, Stëban se sentait enfin prêt. Il avait rejoint sa petite plage, qui l’avait accueilli à l’abri des regards pour qu’il puisse mettre au point sa nouvelle technique, et se préparait pour la plongée. Il bouillonnait d’impatience.
Quelques minutes après, il nageait vers l’île de Floritane. Cette fois, il n’était pas pressé par le temps. Aucune plongée officielle n’était prévue aujourd’hui, et les prochains bateaux de patrouillent passeraient dans cinq à six heures. Tant qu’il supporterait la fraîcheur de l’eau, il aurait tout le loisir d’explorer les fonds du lac.
Mis à part Magline, personne au village n’était au courant de sa découverte. L’émissaire de la reine collait toujours Gdül comme son ombre, et Stëban voulait éviter d’avoir affaire à lui. Dès que ce dernier aurait vent de sa trouvaille, il y avait de grands risques que des plongeurs de la capitale mènent l’enquête à sa place. Avant cela, Stëban voulait une dernière chance de trouver d’autres restes de coquille au fond de l’eau, suffisamment du moins pour reconstituer une partie de l’œuf et que la théorie de Magline et lui soit difficile à contester. Alors, leurs noms seraient associés à jamais à cette découverte, et il serait beaucoup plus difficile de les tenir à l’écart de la suite des évènements.
Stëban nagea jusqu’à l’île et ne s’arrêta pas avant d’avoir atteint la zone où il avait trouvé le fragment. Il prit progressivement de la profondeur, afin de s’habituer petit à petit à la température de l’eau, qui commençait à être difficile à supporter en cette fin d’été. Plus il descendait, et plus elle était fraîche. A sept mètres de profondeur, elle était glaciale, et même avec la combinaison, il ne pouvait pas rester sur place sans bouger au risque de voir fondre toute son énergie et sa résistance. Alors, sans hésiter, il exécuta la technique qu’il mettait au point depuis deux jours. Il prit une grande inspiration, vida son soufflet, puis alla chercher avec sa langue un petit bouchon de liège coincé dans sa joue, et l’enfonça dans son tuyau d’air en le maintenant fermement. Il rabattit ensuite une sécurité en cuir par dessus, et la noua solidement.
Dès qu’il eut vidé le soufflet, sa ceinture de lest commença a l’attirer vers le fond de l’eau. Ses préparatifs achevés, il se laissa emporter par le poids, descendant comme une pierre au plus profond du lac, à la verticale. Dès qu’il posa le pied sur le sol sablonneux, il décrocha sa ceinture. Elle lui servirait de repère pour retrouver son soufflet. Choisissant une direction au hasard, il partit en ligne droite en scrutant les fonds. Il fit demi-tour au bout d’une vingtaine de mètres, et repartit vers sa ceinture, avant de nager dans une nouvelle direction. En procédant ainsi, explorant en étoile autour de son point de repère, il pouvait en un peu moins de huit minutes couvrir une zone d’exploration assez large.
La visibilité n’était pas très bonne, le peu de lumière parvenant jusqu’à cette profondeur ne lui permettait que de discerner les contours des quelques pierres et algues qui habillaient un sol plat et vaseux. Arrivant en bout de parcours d’une de ses branches d’exploration, Stëban parvint tout de même à discerner, plusieurs mètres plus loin, une forme atypique, un relief différent de tous ceux qu’il avait pu croiser jusqu’à maintenant. Il approchait du bout de sa capacité d’apnée, aussi, il se retourna et regagna la ceinture de lest, saisit le bout de la corde qu’il y avait attaché, puis remonta à la verticale jusqu’à son attirail. Il se rééquipa, regonfla le soufflet en remontant simultanément la ceinture jusqu’à lui afin de ne pas être attiré vers la surface, puis put enfin reprendre son souffle. Il resta son place un moment, à haleter et purger l’air de son soufflet jusqu’à retrouver son rythme de respiration habituel, puis se déplaça vers la zone suspecte qu’il avait repérée.
Une fois l’endroit atteint, il se prépara pour plonger une seconde fois. Il savait qu’il aurait moins de temps, car il fatiguerait plus vite, mais qu’en cas d’échec, il n’hésiterait pas à plonger encore le lendemain, et le surlendemain encore. Il était persévérant, et il savait que cela lui apportait toujours, un jour ou l’autre, satisfaction.
Alors, une fois de plus, Stëban prit une grande inspiration, boucha son tuyau d’air, et se laissa emporter vers le fond, laissant sur place, à sept mètres de profondeur, son équipement incapable de le suivre. Il commençait, maintenant qu’il avait moins d’appréhension, à savourer cette grande impression de liberté. Une fois la ceinture de lest lâché, il était seul, dans cet univers mystérieux, les mains vides. Seul face aux secrets du lac.
Il reconnut la forme qui l’avait interpellée à mi-parcours du deuxième rayonnement d’exploration qu’il réalisa. Le cœur battant, il s’approcha rapidement, mais fût tout d’abord déçu par l’impression qu’il ne s’agissait que de rochers plus gros que les autres. Cependant, en les atteignant, il se rendit compte qu’il se trompait. Ce n’était pas des rochers.
Stëban dût faire un effort gigantesque pour retenir le cri qui monta du plus profond de son ventre. Dans son trouble, il laissa échapper quelques bulles d’airs qui remontèrent, intransigeantes, tout droit vers la surface. Cela le ramena à l’inquiétante réalité : il n’était qu’à une dizaine de mètres de Floritane, qui, même diminuée comme elle l’était, ne ferait qu’une bouchée de lui si elle découvrait sa présence. Il avait peu de temps, et avec ce qu’il venait de voir, il avait besoin de respirer.
Stebän remonta à son soufflet, et pris plusieurs minutes pour respirer de tout son saoul. Il fallait qu’il replonge, qu’il y retourne, pour être sûr qu’il s’agissait bien de ce qu’il pensait. Mais pour cela, il avait besoin de se préparer. De se résonner. De se rappeler, toute les fois où, enfant, il avait espéré que les plongeurs retrouvent les corps de ses parents. N’était-ce pas aussi pour cela qu’il avait voulu, au départ, s’engager dans cette voie ? Pour les retrouver, pour être sûr qu’ils étaient là, quelque part, sous la surface du lac, et qu’il ne l’avait pas tout simplement abandonné pour aller explorer sans lui les profondeurs d’eaux chaudes remplies de poissons colorés. Avec les années, ce deuxième scénario avait finalement fini par le séduire. Il s’était projeté, plus d’une fois, dans un futur où il irait à leur rencontre, où il retomberait sur eux au détour d’un récif débordant de vie sous-marine. Stebän secoua doucement la tête. Il n’était pas là pour se perdre dans ses contradictions et ses espoirs, mais pour chercher des preuves. Seules les preuves apportaient des questions dignes d’être résolues, et des réponses dignes d’être critiquées.
Il se déplaça jusqu’à ce qu’il estime être au-dessus de sa cible, et plongea pour la troisième fois. Arrivé au fond, il était prêt pour ce qu’il allait voir. Deux squelettes, côte à côte, encore intacts dans leur tenue de plongée. Stëban les observa longuement. Il était difficile de pouvoir les identifier avec certitude, mais il savait que c’était eux. Il les avait retrouvés.
Le premier détail qui le frappa, malgré l’état de choc dans lequel il était, était quatre déchirures parfaitement parallèles sur le torse d’une des combinaisons. On aurait dit qu’elle avait été lacérée par des griffes. Ses parents ne se seraient donc pas fait piéger par le lac gelé ? Ils avaient été attaqués par la dragonne ? Mais que faisait-il si près de l’île ?
Stëban connaissait par cœur les rapports rédigés à la période de la disparition de ses parents. Il savait que le chef du village leur avait demandé de s’approcher à cent mètres de l’île de Floritane, mais ils étaient ici à moins de vingt mètres d’elle. Pourquoi ? C’est à ce moment-là qu’il remarqua qu’un bout de bois, particulièrement droit, dépassait du sable. Le bois était un matériau prohibé ici, il n’était pas facile et peu prudent de s’en procurer, car il pouvait constituer une source d’énergie pour les dragons des forêts. Stëban se saisit du bâton, le tira vers lui, et s’aperçut qu’il était bien plus long que ce qu’il aurait pu penser. Il s’agissait d’une sorte de lance, qu’il n’eut pas de loisir d’observer davantage car il manquait d’air et de lumière.
Jetant un dernier regard derrière lui, il commença à se diriger vers sa ceinture, lance tendue devant lui, lorsqu’il fut violemment heurté par un quelque chose de lourd et de très rapide, qu’il ne pût pas apercevoir. Reprenant difficilement ses esprits, il se remit à nager avec plus de frénésie quand, cette fois, il vit plus distinctement une forme sombre foncer vers lui à toute allure. Il se protégea en plaçant la lance en diagonale devant lui, mais la chose le percuta en plein ventre, lui faisant cracher tout l’air de ses poumons. Paniqué, Stebän commença à remonter vers la surface en abandonnant sur place sa ceinture de lest, mais déjà, la créature faisait demi-tour, le chargeant à nouveau. Cette fois, il tendit la lance en direction de la bête, mais celle-ci l’évita sans difficulté, et attrapa le bois de la lance dans sa gueule. Ils se trouvaient plus près de la surface, alors, pendant quelques secondes, Stëban put voir distinctement le visage de son agresseur : une crête et des écailles bleues, de grands yeux orange, de longues moustaches qui semblaient danser autour de lui. Même s’il s’agissait d’un tout petit spécimen, il reconnut sans peine grâce à ses multiples lectures sur le sujet qu’il avait à faire à un dragon des lacs.
Dans la gueule du monstre, le bois de la lance se brisa net, et la pointe de flèche sombra dans les profondeurs. Stëban eut juste le temps de l’apercevoir et de reconnaître qu’elle était faite d’une longue griffe de dragon. Il envoya un coup de pied sur la gueule du dragon, qui était occupé à recracher des éclats de bois, et nagea vers son soufflet. Il était sur le point de l’atteindre lorsque le dragon le rattrapa, et lacéra l’instrument de deux petits coups de griffes nonchalants. Puis, il se tourna vers Stëban et le fixa de ses grands yeux furieux. Stëban était à bout d’oxygène et à bout d’espoir. Il lâcha le manche de flèche, et nagea vers la surface avec toute la force qu’il lui restait, se préparant à tout moment à recevoir un nouvel assaut du dragonnet.
Il arriva à la surface sans s’être fait attaquer, mais encore persuadé d’être poursuivi, il regagna la rive la plus proche en nageant plus vite que ce qu’il ne l’avait jamais fait. Il était persuadé que jamais il n’atteindrait le bord de l’eau, et pourtant, il y arriva sans plus de péripéties. Il se hissa sur les galets à quatre pattes, haletant, tremblant de tout son corps, les yeux encore exorbités de terreur.
Il était toujours dans la même situation une demi-heure plus tard, lorsque le chef du village, les quatre membres du conseil stratégique et l’émissaire de la reine, qui avait tous pu observer à travers les jumelles des guetteurs à sa nage en surface juste à côté de l’île, vinrent à sa rencontre.
L'interrogatoire de Stëban durait depuis près d’une heure, et il avait l’impression de répéter la même chose pour la centième fois.
– Je me suis fait attaquer par un tout petit dragon des lacs, je suis persuadé qu’il s’agit d’un dragonnet, un spécimen très jeune. Il est en pleine santé, robuste, rapide, et il nage dans son élément ! Vous devez agir vite, avant qu’il ne s’en prenne à tout le village !
– Et vous n’avez pas un argument moins rocambolesque pour justifier de votre présence si près de l’île, et la perte de toute votre couverture ? répéta encore l’émissaire de la reine. Je vous rappelle que vous êtes dans une situation extrêmement délicate : vous avez révélé à Floritane notre stratégie d’observation clandestine ! Cela nous ôte toute chance de pouvoir découvrir ce qu’elle nous cache, si tant est qu’il y ait quoi que ce soit à découvrir…
– Ce qu’elle nous cache ? Un bébé dragon par exemple ? demanda Stëban, excédé.
– Stëban, oh ! Stëban, mais qu’à tu fait ? se lamenta le chef du village.
Gdül aussi tournait en boucle.
– Je t’avais pourtant dit, ajouta-t-il, je t’avais prévenu qu’il était dangereux de s’approcher de l’île, que tu n’étais pas encore assez expérimenté. Floritane est dangereuse.
– Mais une fois de plus, ce n’est pas elle qui m’a attaquée !
– Si seulement tu pouvais prouver ce que tu avances, répondit Gdül. Mais les trois équipes que l’on a envoyé sonder le lac n’ont rien trouvé. Pas un seul signe de ce dragon des lacs.
Soudain, Stëban sut comment se sortir de cette situation ; la solution était pourtant évidente ! Il fallait qu’il soit épuisé et en état de choc pour ne pas y avoir songé plus tôt.
– Je ne peux pas le prouver, dit-il avec entrain, mais je peux vous apporter des arguments qui pourront vous convaincre que je ne raconte pas n’importe quoi. J’ai découvert un fragment de coquille d’œuf de dragon à proximité de l’île il y a une dizaine de jours. Il est à la bibliothèque, avec un livre qui fournit une illustration d’œuf de dragon. La ressemblance est parfaite !
Le chef du village et l’émissaire échangèrent un regard étonné.
– Puis-je vous parler, chef Gdül ? demanda le pion de la reine.
Gdül approuva et sortit en confiant le soin à ses conseiller de garder un œil sur Stëban.
– Je ne vais m’enfuir nulle part, vous savez, protesta ce dernier.
– Simple précaution, grogna Gdül.
Stëban attendit ensuite, beaucoup plus longtemps que ce qu’il pouvait le supporter. Il tombait de fatigue, il était mort de faim, et il bouillait de rage. Certes, il avait mis le village dans une position délicate, mais il était maintenant considéré comme un traitre. On ne lui avait même pas permis de retirer sa combinaison mouillée et de se réchauffer, on l’avait interrogé en le laissant trembler de froid face à cinq hommes qui, le jour d’avant, ne tarissait pas d’éloge à son sujet. Stëban avait ses secrets, mais il s’était tout de même toujours impliqué corps et âme dans son métier de plongeur, au service du village.
Gdül finit par revenir, une couverture dans une main et une soupe chaude dans l’autre.
– Je suis désolé, fils, dit-il en gardant tout de même un regard dur. L’émissaire à voulu que je fasse rédiger un premier rapport d’incident avant de revenir auprès de toi. Il l’apporte de ce pas à la reine, et sera de retour après-demain. J’espère pour toi que les preuves que tu possèdes sont aussi étonnantes que ce que tu le dis, parce que je peux t’assurer qu’il ne te lâcherons pas.
Malgré sa rage, Stëban ne se fit pas prier : il s’enroula dans la couverture et avala sa soupe chaude en quelques gorgées, peu touché par la soudaine tendresse de Gdül. Il n’aspirait plus qu’à prouver qu’il disait vrai, et regagner le calme de sa chambre pour dormir et coucher sur le papier toutes ses découvertes récentes. Il n’avait rien dit de ce qu’il avait trouvé au fond de l’eau. D’une part car il ne voyait pas en quoi cela aurait pu l’aider de révéler que ses parents non plus ne suivaient pas toujours les ordres. D’autre part parce que le souvenir était extrêmement douloureux, et qu’il n’y avait qu’une seule personne avec qui il avait envie de partager cela.
Peu de temps après, le chef du village, toujours accompagné de ses quatre conseillers et de Stëban, pénétrèrent dans les archives. Ils y découvrirent Magline, étendue au sol de tout son long, assommée, à côté d’un livre calciné. Et pas le moindre éclat de coquille d’œuf.
Bravo pour ce chapitre!
Je commence par le moins intéressant, bien que pratique, les coquilles:
d’une longue griffe de dragon. Il envoya un coup de pied sur la gueule du dragon --> répétition de dragon
Il était toujours dans la même situation une demi-heure plus tard, lorsque le chef du village, les quatre membres du conseil stratégique et l’émissaire de la reine, qui avait tous pu observer à travers les jumelles des guetteurs à sa nage en surface juste à côté de l’île, vinrent à sa rencontre. --> la fin de la phrase n'est pas claire
Stëban, mais qu’à tu fait --> qu'as-tu
L’émissaire à voulu que je fasse rédiger un premier rapport d’incident avant de revenir auprès de toi. --> a voulu
J’espère pour toi que les preuves que tu possèdes sont aussi étonnantes que ce que tu le dis, parce que je peux t’assurer qu’il ne te lâcherons pas. --> J’espère pour toi que les preuves que tu possèdes sont aussi étonnantes que tu le dis, parce que je peux t’assurer qu’ils ne te lâcheront pas.
Sinon pour le texte, je pense que tu peux rajouter qq description d'état interne au moment où il fait face aux squelettes + quand le dragon l'attaque et qu'il ne sait pas encore ce que c'est
Peut-être aussi des questionnements ou des étonnements sur le fait qu'on ne le croit pas sur le dragonnet d'eau, il lâche un truc super grave pour ce peuple et même s'il a fauté, on comprend mal pourquoi cela ne déclenche pas un état d'urgence ; l'émissaire a l'air particulièrement louche, plus inquiet des faute de Steban que du danger d'un nouveau dragon ; et ce village qui admirait Steban est-il de confiance? si oui, pourquoi ces secrets ? Sa faute est-elle si grave qu'il ne doive pas parler de cette coquille plus tôt ? C'est quand même un indice d'une nouvelle génération de dragon, je pense que ce serait bien de montrer un peu mieux son dilemme moral entre confier tout au chef, garder ses secrets et continuer à explorer, etc. --> on n'a jamais trop de tensions XD
Si la fin est un peu étoffée, je pense que ça donnera un chapitre vraiment plein de suspens, de questionnements, d'impression de complots et qu'on se dira direct "MAIS BORDEL QU'EST-CE QU'IL SE PASSE ICI?"
Mais vraiment une bonne base de chapitre avec qq éléments à développer :)
(Pour moi, les squelettes ne sont pas choquants, il n'y a pas de détails gores)
Je file lire la suite :)
Merci pour ces remarques tout à fait justes, je vais voir comment je peux introduire ces questionnements sans trop donner d'infos sur la suite.
Et merci pour tout tes retours sur les coquilles, à partir de ce chapitre on est vraiment sur des premiers jets, je vais retrousser mes manches pour la relecture et les corrections (c'est pas mon point fort!)
À bientôt
- Ta mise en garde m’a fait me dire… Ah ! Je le savais, Stëban va faire un truc horrible ! J’ai décidément un très mauvais à priori sur lui.
- Je n’en ai pas parlé deux chapitres plus tôt, mais c’est vrai que je ne comprend pas tout à fait pourquoi Stëban et Magline étudient ces textes en secrets, pourquoi ils semblent aussi à part de leur communauté.
- Ah bon sang… ils ont volé la coquille ! Pas étonnant, c’est extrêmement rare. Par contre pour la discrétion, on repassera.
- Par rapport à ta question tout au début… le mot squelette est la seule chose qui soit un peu choquante. Je ne pense pas qu’il justifie une mise en garde. Même un enfant de dix ans a déjà fêté halloween, vu des squelettes dans un dessin animé… bref, je ne pense pas que cela puisse gêner, il n’y a pas de détail, rien de précis, aucune violence, souffrance… je pense que ça va.
- C’était un excellent chapitre qui m’a happée de bout en bout. Merci pour cette lecture ! <3
tu l'attends vraiment au tournant ce pauvre et innocent Stëban ;)
Ton retour me rassure, le fait qu'il trouve les corps de ses parents ça me semblait un peu hard avant 12 ans, j'ai essayé d'équilibrer entre le fait qu'il soit choqué mais que ce ne soit pas trop choquant.
Pour l'étude des textes en secret, c'est vrai que je ne détaille pas trop pourquoi Stëban n'a pas le droit d'accéder aux archives, je rajouterai un petit mot là-dessus, mais pour le résumer de manière un peu caricaturale : la reine n'aime pas les historiens !
Merci encore et à bientôt :)