Chapitre 2 : Dans les joncs

Par Phémie
Notes de l’auteur : Retour dans le cachot où Amandrille, Ondine et Stëban viennent de faire connaissance...
Merci d'être encore là :)

 

– Et donc, c’est comme ça que tu t’es fait bannir de ton village ? demanda Ondine.

– Oui, répondit Stëban. Ils m’ont également mis l’attaque de Magline sur le dos, en disant qu’il y avait des témoins qui m’avaient vu entrer en douce aux archives la veille au soir. Ce qui est la pure vérité, cependant elle était en pleine forme quand je l’ai quittée.

Assis côte à côte sur l’unique banquette du poste de garde de Calbanac, la capitale du pays des grands lacs, les deux captifs communiquaient en chuchotant pour ne pas être entendu des gardes postés à l’entrée du bâtiment.

– Ça n’explique pas comment tu t’es retrouvé ici avec nous. Ni pourquoi tu nous racontes tout ça, remarqua Amandrille d’une voix impassible.

Si le récit avait semblé toucher Ondine, ce n’était pas du tout le cas de la naine. Elle ne connaissait rien du monde au-delà de sa caverne, mais quelque chose lui disait qu’il valait mieux se méfier des inconnus rencontrés dans les cachots. Appuyée contre le mur à une distance prudente de l’individu, elle l’observait d’un œil sceptique.

– Je vous raconte cela parce que vous êtes ma dernière chance de prouver mon innocence. Et il se trouve que je suis peut-être également votre seule chance d’entrer en contact avec une historienne qui puisse répondre à vos questions. Plus personne ne s’intéresse à l’histoire de la magie de nos jours.

– Ben voyons ! ironisa Amandrille.

– Comment peut-on t’aider ? demanda simultanément Ondine.

Ignorant la réaction de la naine, Stëban répondit :

– Il existe un autre exemplaire du livre montrant l’œuf de dragon, dans la bibliothèque royale. C’est en essayant de le trouver que je me suis fait arrêter. Mais je suis sûr qu’à nous trois, nous pourrions le récupérer sans encombre.

– Tu parles d’une mission d’infiltration et d’un vol dans la bibliothèque privée de la reine ? s’époumona Amandrille dans un chuchotement forcé.

– Il me semblait que c’était dans les cordes d’une naine des profondeurs… Mais je me trompe peut-être ?

Amandrille sentit peser sur elle les regards pleins d’attente des deux humains. Ondine avait les yeux brillants et suppliants. La pauvre était complètement sous le charme du grand et musclé dresseur de poissons aux yeux verts, si c’était pas pathétique. Amandrille avait furieusement envie de les envoyer promener, tous les deux, ne serait-ce que pour rabattre le caquet de ce beau parleur au discours douteux, et pourtant, quelque chose la retenait. La perspective de s’introduire en douce dans le célèbre palais de Blejkä la faisait trembler d’excitation.

– C’est quoi le plan ? finit-elle par demander, faisant éclater d’horripilantes manifestations de joie chez ses compagnons de cellule.


 

Les deux soldats en service devant le poste de garde regardaient la nuit tomber en discutant de tournoi de Bagslav qui aurait lieu le lendemain, sous les halles. Les plateaux de bois avaient déjà été installés, tous les pions étaient en place, il ne manquait plus que les joueurs. Le champion en titre, qui en était à sa trentième victoire d’affilée, devait affronter pour la première fois le général des armées, un fin stratège qui s’aventurait rarement dans ce genre d’évènement populaire, mais qui demeurait à ce jour invaincu. On disait également qu’un joueur d’une ville sœur, au nord du pays, avait fait le déplacement pour se mesurer à ce nouveau talent du Bagslav, et sa réputation le précédait. Il aurait pour particularité d’ouvrir sur des combinaisons de jeu si agressives que ses adversaires capitulaient dans les premières minutes ; or, les matchs de haut niveau duraient rarement moins d’une heure. Les soldats s’enthousiasmaient et se chamaillaient à la fois, chacun défendant son idole et ses arguments, lorsqu’ils entendirent des cris en provenance de la cellule de garde-à-vue.

Ils se précipitèrent à l’intérieur en même temps, et surprirent une altercation musclée entre deux de leurs détenus : le jeune homme de la bibliothèque criait à pleins poumons des phrases inintelligibles, et pour cause, l’adolescente du marché lui avait sauté sur le dos et tentait de l’empêcher de parler, l’étranglant à moitié. Elle l’enserrait et le malmenait tellement qu’il en avait la chemise en lambeau. Trois mots finirent toutefois par leur parvenir distinctement, et il ne leur en fallut pas plus pour comprendre la situation :

– La naine… enfuie !

La complice de la naine hurla de rage et repoussa les barreaux d’une ruade, précipitant sa victime à terre.

– Au secours, elle m’étrangle, dit le jeune homme d’une voix étouffée.

Les gardes approchèrent leur lanterne des barreaux pour constater les faits : la naine n’était nulle part, et l’humaine avait l’air bien décidée à achever le traître qui avait révélé son évasion.

– Elle a dû passer par la fenêtre, dit le soldat qui avait les clefs à sa ceinture. Dépêche-toi, fait le tour du bâtiment et retrouve là. Je m’occupe de séparer ces deux-là.

Le garde pénétra dans la cellule en soupirant et prit le temps de refermer derrière lui avant de se diriger vers les deux trouble-fête. Il se penchait pour empoigner la demoiselle lorsqu’une masse compacte lui atterrit sur le dos. Avant d’avoir compris ce qu’il lui arrivait, il était au sol, bâillonné, les mains et les pieds liés par les lambeaux de la chemise du jeune homme. Dépouillé de ses clefs et de son honneur, il se retrouva abandonné, enfermé dans la cellule qu’il était censé gardé. Étrangement, le seul souhait qu’il formula alors fut celui qu’on le retrouve à temps pour qu’il ne manque pas le début du tournoi de Bagslav.


 

Les trois prisonniers avaient saisi leurs sacs entassés dans un coin du poste de garde et s’était enfuis sans croiser personne. Leur plan avait parfaitement fonctionné, l’autre garde devait toujours chercher Amandrille à l’arrière du bâtiment. Les filles couraient dans les ruelles désertes à la suite de Stëban, qui savait comment éviter les artères et les auberges, encore pleines de vie jusqu’à une heure avancée de la nuit. A chaque bifurcation, ils s’arrêtaient le long d’un mur et Amandrille tendait l’oreille. Les deux autres la regardaient en attendant son signal, puis leur course reprenait. Ils étaient presque arrivés au lac du palais lorsqu’une cloche retentit. L’alerte était donnée, et tous les gardes de la ville allaient se lancer à leur poursuite. Ils ne pouvaient plus faire marche arrière. Oubliant toute prudence, ils s’élancèrent dans la dernière ruelle, en direction des abords boisés du lac.

Autour d’eux, les maisons commençaient à sortir de leur torpeur nocturne. Des lanternes s’allumaient, faisant luire les carreaux des fenêtres et révélant les visages inquiets de ceux qui les tenaient. Mais en quelques secondes, ils avaient disparu. Comme prévu, ils avaient trouvé sur la rive du lac de vastes bosquets de jonc et de noisetiers, et ils s’y étaient engouffrés en rampant sur le sol humide. Dès qu’ils eurent mis suffisamment de distance entre eux et les dernières maisons de la ville, ils s’arrêtèrent pour récupérer leurs esprits.

– Vous croyez qu’on nous a vu ? demanda Ondine, à bout de souffle.

– On va partir du principe que non, répondit Amandrille d’une voix neutre, comme si elle ne venait pas de traverser la ville en courant.

– Autrement, on est cuits, compléta Stëban.

Lui non plus n’avait pas l’air d’avoir fait le moindre effort. Légèrement vexée, Ondine attendit en silence de récupérer une respiration plus calme.

– La nuit dernière, racontait Stëban, j’ai volé le costume d’un soldat à l’armurerie, et j’ai traversé le pont sans encombre en milieu de matinée. On ne m’a pas repéré non plus alors que je patrouillais dans les couloirs à la recherche de la bibliothèque, et j’ai également pu entrer dans celle-ci sans le moindre ennui. En revanche, j’ai éveillé les soupçons dès que j’ai commencé à m’intéresser aux rayonnages. Un haut gradé m’est tombé dessus, et comme je n’ai pas voulu donner mon identité et répondre à ses questions, il m’a enfermé au poste pour la nuit. Il pensait sans doute que m’affaiblir avant de m’interroger me rendrait plus docile…

– Donc, se déguiser en gardes, c’est loupé, interpréta Amandrille. Ils auront certainement renforcé les contrôles à l’entrée du palais, surtout après notre évasion.

– En effet, et je crois qu’on ne peut plus espérer passer par le pont. Ça ne nous laisse pas beaucoup d’autres options pour entrer au palais.

– Tu veux dire qu’on va devoir y aller à la nage ? Même en pleine nuit, c’est de la folie. On va nous voir. Et ce sera la même chose si tu n’arrêtes pas de remuer ces plantes ! Mais, non d’une turcule, à quoi tu joues à la fin ?

Depuis quelques minutes, Stëban arrachait du sol de longues tiges de jonc, qu’il découpait ensuite avec une petite lame. Pour toute réponse, Amandrille sentit le bout d’une tige s’approcher de sa joue, et le jeune homme lui souffla dessus à travers le tube.

– Non, décréta-t-elle pour toute réponse.

– Mais si, tu verras, c’est un jeu d’enfant. Ne me dit pas que tu ne sais pas nager ?

– Bien sûr que je sais nager, se défendit la naine, j’ai grandi dans une grotte partiellement noyée. Ça ne veut pas dire que je projette de finir pareil qu’elles !

– A supposer qu’on parvienne à traverser ce lac, intervint Ondine qui commençait à bien connaître Amandrille, il faudrait qu’on arrive à escalader le mur du château sur au moins quatre bons mètres avant d’atteindre les premières fenêtres. Tu crois vraiment qu’on en sera capable ?

La naine écarta les branches de jonc qui lui cachaient la vue sur le palais et plissa les yeux. Il commençait à faire nuit noire, mais elle pouvait voir les fenêtres qui reflétait la lumière de la lune, et qui elle-même se reflétaient sur la surface sombre de l’eau. Amandrille frissonna. L’obscurité l’effrayait toujours autant, même après quelques semaines durant lesquelles elle l’avait côtoyé tous les soirs. Et le lac avait l’air encore plus obscur que la nuit elle-même. Pour ne plus y penser, elle inspira profondément et se concentra sur l’étape suivante de leur intrusion, l’escalade de la façade. Dans ses souvenirs, le palais était construit avec le même type de gros blocs rectangulaires que la muraille de la ville. Elle y avait grimpé sans peine, mais pour des humains, les prises étaient plutôt mauvaises : ces dernières semaines, elle avait vu Ondine peiner sur des paroi bien plus accessibles.

– Il nous aurait fallu une corde… La mienne est un peu courte, regretta-t-elle.

– J’ai une petite corde aussi, dit Ondine en tapotant la sacoche qu’elle avait glissée sous son menton. Une poursolienne ne part jamais sans une corde !

– Un lacléen non plus, renchérit Stëban. Ça fait partie des rares affaires que l’on m’a permis d’emporter, ajouta-t-il avec une pensée douloureuse pour son matériel de plongée.

– Finalement, nous ne sommes pas si différents, sourit la naine. Il se pourrait qu’il y ait une chance pour qu’on parvienne à rentrer dans le bâtiment alors, admit-elle.

– On nage, on grimpe, on entre dans la bibliothèque, on prend le livre, on repart à la nage, résuma Ondine. Et ensuite tu nous emmène voir une historienne.

Son ton guilleret contrastait avec la gravité de la situation. Stebän et Amandrille se tournèrent vers elle de concert, devinant son anxiété.

– Si tu préfères attendre ici, on ne t’en voudra pas, précisa Stebän.

– Non, s’il-te-plaît. Je ne vous ralentirai pas, je suis une bonne nageuse ! protesta Ondine.

– Très bien, c’est comme tu veux, plus on sera pour chercher le livre, plus on sera vite ressortis.

Quelques secondes de silence passèrent. Amandrille sentait la tension monter autour d’elle et en elle. Elle commençait à se demander ce qui la poussait à aider cet inconnu. S’ils se faisaient prendre, elle n’hésiterait d’ailleurs pas à l’abandonner sur place à son triste sort, lui et son fichu bouquin. Elle secoua la tête pour chasser ses mauvaises pensées. Amandrille connaissait bien ces montées d’angoisse et de doute qui précédait chaque mission risquée et elle savait que pour ne pas s’y abandonner, rien ne valait une bonne mise en action. Alors, elle décida de prendre la tête des opérations, comme Stëban l’avait fait pour leur évasion.

– Parfait, dit-elle, il fait assez sombre à présent. Laissez ici tout ce qui n’est pas nécessaire, et commencez à vous équiper, corde à la taille. Stëban tu n’oublie pas le sac étanche pour le livre s’il-te-plaît, ce serait un peu dommage.

Le jeune homme aurait pu répondre à cette pique lancée sur un ton autoritaire, mais il s’exclama plutôt d’un ton piteux de repenti :

– Attendez ! Avant de partir, il faut que je vous dise. J’ai menti pour l’avis de recherche vous concernant, je vous demande pardon. Je voulais tellement que vous m’aidiez à m’enfuir… Je comprendrai que vous ne vouliez pas prendre plus de risques pour moi.

Ondine sentit sa gorge se serrer et son ventre se nouer. Elle regretta que Stëban leur ait fait part de son mensonge, car Amandrille refuserait catégoriquement de l’aider à présent.

– Relevez-vous tous les deux, reprit Amandrille au bout de quelques secondes, comme si elle n’avait rien entendu. Nous allons nous attacher les uns aux autres dès à présent. Voilà comment on va procéder. Vous vous attachez avec une boucle en bandoulière et une autour de la taille, avec un nœud qui va faire comme ça, comme des oreilles de lapin, dit-elle en illustrant ses propos de ses gestes.

Elle observa attentivement la bonne réalisation de ses directives, puis reprit :

– Parfait. Vous gardez un bout court et un long, comme ça. Après, on raboute nos cordes avec un nœud d’écoute : je prend la tête de cordée, Stëban vient ensuite et Ondine en dernier. Dans l’eau, Stëban nous guide pour qu’on avance droit vers la bonne fenêtre. On se placera derrière lui en vol d’oiseaux. Une fois le mur du palais atteint, je passerai devant. Je grimperai vite, en tractant une bonne partie de votre poids. Je vous demande de vous tenir bien en dessous de moi et de rester plaqués ventre contre la paroi. Attrapez les prises que vous pouvez, et exercez dessus autant de force verticale que vous pourrez pour soulager votre poids. Rappelez vous que votre objectif n’est pas de grimper, mais de m’aider à vous hisser.

Stëban avait envie de protester. Il était bon grimpeur, en excellente condition physique, et n’avait pas du tout envie de se faire porter par une adolescente qui faisait presque deux têtes de moins que lui. Mais l’aide qu’elle acceptait de lui apporter était tellement inattendue qu’il ravala sa fierté. Il aurait bien le loisir de lui prouver ce qu’il valait lorsqu’elle se rendrait compte que son ambition de les entraîner à sa suite était un peu trop grande pour elle.

– Une fois à l’intérieur, nous nous détacherons et suivrons Stëban, qui a pu repérer les lieux, jusqu’à la bibliothèque. Je vous arrêterais si j’entends le moindre bruit suspect. Et pour tout autre élan de sincérité ou autres mignardises, je vous demanderais d’attendre que nous ayons quitté la ville : nous réglerons nos comptes plus tard. Et maintenant, à l’eau, dit-elle en laissant tomber au sol sa cape de laine, révélant son corps gris comme la pierre, uniquement couvert de son cache-sexe et de sa brassière, qui la collaient comme une seconde peau.

Engaillardis par cette topographie sans faille, Stëban et Ondine s’engagèrent dans l’eau avec conviction quand Amandrille les arrêta :

– Heu… juste, tu peux me dire comment ça marche ces machins là ? demanda-t-elle en secouant un des tubes de joncs.

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ANABarbouille
Posté le 17/02/2025
Re!

Je suis peut-être un peu perdu parce que je n'ai pas lu depuis longtemps, mais tu verras que faire de mes interrogations :

Ce livre est si important qu'iels se risquent à retourner au cachot ? Surtout que Steban est peut-être pris dans un complot, qqn a assommé son amie et volé sa coquille ! Ce pourrait être très grave et il serait le seul à savoir que leur royaume est en danger ?

Est-ce que les lacéens n'auraient pas du attendre le réveil de Magline avant d'expulser Steban ? il n'a aucune raison d'assommer son amie ? On n'a pas retrouvé de mobile non?

J'ai l'impression qu'il y a un contraste entre Steban qui garde plein de secrets envers ses proches mais raconte absolument tout à des inconnues

Et au début du chapitre j'ai cru qu'il était en prison pour avoir assommer qqn mais en fait c'était pour avoir visiter la bibliothèque royale ?

La sortie de prison a l'ai un poil facile, une petite action serait pas de trop héhé
Et sur le moment où on passe du point de vue des gardes, j'ai pas tout de suite compris, je croyais qu'une de nos héroine écoutait le conversation sur le tournoi (peut-être d'ailleurs mettre un court dialogue au centre de ce passage descriptif ?) ; c'est une idée marrante ces deux gardes qui se font un peu chier et qui papotent de leur équivalent "match de foot" haha

Je remarque aussi qu'on a jamais de questionnement d'Amandrille sur sa vue et l'effet du dragon enfermé dans les profondeurs, ça pourrait parfois lui revenir, en tout cas je me pose régulièrement des questions à ce sujet

Sinon, la vision d'Amandrille des deux humains me fait trop rire, j'adore comme elle perçoit le monde haha ! Et trop forte, le monde serait perdu sans sa force, sa logique et sa capacité à grimper comme un gecko !
Phémie
Posté le 22/02/2025
Re !

"Ce livre est si important qu'iels se risquent à retourner au cachot ?" -> je vais préciser cela, mais en gros c'est le seul élément qui peut apporter une "preuve" que sa pierre est vraiment un débris de coquille ; il espère qu'à partir de là on va le croire sur la présence d'un bébé dragon dans le lac.

"Est-ce que les lacéens n'auraient pas du attendre le réveil de Magline avant d'expulser Steban ?" -> je vais relire car je ne sais pas si c'est clair ; son père adoptif l'expulse rapidement car il a peur que la reine envoie ses soldats et l'emprisonne... ça le sauve pas longtemps des barreaux au final !

"J'ai l'impression qu'il y a un contraste entre Steban qui garde plein de secrets envers ses proches mais raconte absolument tout à des inconnues" -> c'est vrai... un petit côté "plus rien à perdre" à développer dans le récit, je me le note.

"Et au début du chapitre j'ai cru qu'il était en prison pour avoir assommer qqn mais en fait c'était pour avoir visiter la bibliothèque royale ?" -> exact

"Je remarque aussi qu'on a jamais de questionnement d'Amandrille sur sa vue et l'effet du dragon enfermé dans les profondeurs, ça pourrait parfois lui revenir, en tout cas je me pose régulièrement des questions à ce sujet" -> exact, ça vient plus tard, mais peut-être un peu trop tard. je me le note aussi.

Merci pour ton retour riche, et d'être toujours team Amandrille ;)
ANABarbouille
Posté le 24/02/2025
Team Amandrille 4 ever haha !
Solamades
Posté le 06/01/2025
Salut Phémie !
Alors… Quand j’ai vu qu’on retrouvait le trio dans son cachot, j’ai eu un gros doute et je suis retournée un peu en arrière pour voir comment les choses se déroulaient. Je me suis rendu compte que l’ordre des chapitres était bizarre. Sur le coup, je n’avais pas percuté parce qu’au rythme d’un chapitre par semaine, c’est facile d’oublier des choses, et je me suis concentrée sur chaque chapitre hors contexte mais…
5-3 les filles se font arrêter et rencontrent Stëban dans un cachot
5-4 Stebän et Magline étudie le fragment ( Retour dans le passé donc)
5-5 Joël confronte Galabin sur son attitude renfermée
6-1 Stëban plonge au fond du lac et trouve des traces de ses parents ( Ça ne semble avoir aucun rapport avec ses recherches avec Magline)
6-2 Retour de Stëban dans les Geoles avec les filles. ( où il leur raconte ce qu’il a fait pour s’y retrouver )
Ça fait un aller et retour dans le temps très perturbant pour Steban : Le cachot, la plongée bien en amont, les recherches avec Magline… une nouvelle plongée que je n’ai réussi à raccrocher à rien (Je ne comprends pas pourquoi il replonge) et finalement retour au cachot où il raconte sa première tentative de vol du livre qu’on a jamais vue. Bref… Je suis un peu perdue.
- Dans le chapitre, Stëban demande de l’aide pour voler ce livre dans cette bibliothèque sécurisée. Mais ce livre, ce n’est pas celui que Magline lui avait montré ? Ce ne serait pas plus simple d’aller chercher celui de Magline ?
- J’aime toujours énormément l’efficacité d’Amandrille. Elle ne se laisse pas manipuler par ses sentiments. Stëban révèle son mensonge à un trèèès mauvais moment et elle l’ignore. C’est trop tard, le plan est lancé. Elle est déjà dans l’action. Elle montre pourtant bien qu’elle a entendu, mais que ce n’est pas le moment, j’adore ! 
- J’apprécie aussi beaucoup l’humour de ce chapitre, que ce soit le garde qui ne pense qu’à son tournois ou Ondine qui se rends compte avant de plonger qu’elle ne sait pas comment utiliser le jonc.
- Merci pour cette lecture ! <3
Phémie
Posté le 06/01/2025
Salut Solamades !

En effet la temporalité est pas facile à suivre, je dois bien l'admettre ! J'aime bien l'effet de surprise de la rencontre de Stëban au fond du cachot, mais ça fait un trop gros retour en arrière, je vais essayer d'organiser ça un peu différemment.

Alors il plonge pour essayer de trouver d'autres fragments d'oeuf, pour prouver leur théorie qu'il s'agit bien de ça. Et le livre de Magline a été brûlé (il y a un petit tas de centre à côté d'elle lorsqu'il la retrouve assommée, mais je pense qu'on y fait pas gaffe, je vais retravailler ce passage).

Merci encore pour ton regard précis et précieux !
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