Au tout début, il y a eux.
Ils sont l’univers,
Ils habitent la terre,
Ils façonnent les villes,
À la force de leur courage,
À la hauteur de leurs folies,
À la puissance de leur haine qui les ronge,
À la grandeur de l’amour qui les anime.
Et puis il y a toi
Toi en orbite autour de mon existence
Toi ma douce, mon amour,
Toi mon fils, ma fille, séisme ineffable
Toi mon aïeule,
Toi l’ami,
Et enfin dans cette multitude,
Je suis là,
Je gravite dans ces mondes.
Je divague dans l’un
Me ressource dans l’autre.
Me perd dans les deux…