Noor essayait de garder son calme pendant que les gens quittaient en silence l'ascenseur pour traverser un sas de jonction, d'un pas vif. Rosemary avait remarqué son état de détresse et essaya de l'apaiser.
— Noor il faut que tu prenne sur toi. Je sais que c'est difficile à regarder mais...
— Comment c'est possible Rosemary ? Comment c'est possible de tuer aussi froidement une personne. J'entends encore leur cri. ils les ont supplier et pourtant ils sont morts et... et les gens... personne n'a réagit, je ne comprends pas. avoua Noor, désespéré.
— Supplier dans la cité radieuse n'apporte rien. Cela n'a aucune valeur Noor. lui déclara froidement Light. Ce genre de scène tu seras amenée à en voir souvent. Les gens meurent dans l'indifférence chaque jour, pas seulement ici mais dans le monde. Cela n'est pas prêt de changer. Maintenant avançons, tu t'es suffisamment reposé.
— Tu es si froid Light... comment peux-tu être comme ça ? souligna t-elle, le ton grave.
— C'est ainsi que je survie. conclu t-il implacablement, avant de reprendre la marche.
— En avant Noor. Il n'y a que ca à faire maintenant encouragea Strawberry qui en posa chaleureusement sa main sur son épaule. Elle acquiesça et marcha à contre-coeur.
Ils étaient dans un des nombreux sas connectant les rempart à la tour centrale. Par les vitres, ils étaient désormais possible de voir la ville-charnière en contrebas et la vie qui y grouillé. Au dessus-d'eux se trouvait la strate commune, connecté elle aussi à l'aide des sas à la tour.
— C'est incroyable ! J'ai hâte de me balader sur ces anneaux ! s'exclama Strawberry, toute exciter. Elle voulait sans doute détendre l'atmosphère.
— On doit juste prendre l'ascenseur de la grande tour, traverser un dernier sas et on y sera Straw. ajouta Rosemary.
Ils penétrèrent à l'intérieur de l'ascenseur central laissant derrière eux une file de plus en plus longue.
— Bonjour à vous cher hôtes du Valhalla ! résonna une voix féminine, provenant de l'ascenseur. Je suis Lyrics et je suis heureuse de vous accueillir au sein de notre glorieuse cité. Je suis à votre entière disposition pour vous faire profiter pleinement de votre séjour. N'hésitez pas à vous renseignez auprès des bornes gravé d'un "L" comme Lyrics et qui sont réparti à travers la cité.
Enfin, pour entamer votre séjour sur une note gourmande ! Je vous invite à goûter nos fruits Solune : de délicieux fruits cultivés uniquement au Valhalla qui sont sucré le jour et salé la nuit !
La presentation prit fin et une fois l'ascenseur arrêté, ils accedèrent à la strate commune en traversant le dernier sas.
— Whaouu ! s'exclama Strawberry à la vue des grattes ciel les surplombant. Il y avait beaucoup de monde dans les larges rues de la strate, tous vaquaient à leur activité sans leur prêté attention, hormis les commerçants qui profitèrent de l'arrivée des touristes pour remplirent leur boutique et restaurant.
Regardez moi tout ces restaurants, j'ai l'impression que toutes les gastronomie sont représentés ! dit Strawberry, analysant chaque détails de la strate.
— Tenez chère demoiselle ! interpella un jeune marchand de fruit enthousiaste au cheveux blanc, en tendant un fruit rouge et jaune à Noor. Goûtez moi ce succulent Solune, celui-ci est de la part de la maison car vous avez de très jolie yeux ! lui dit-il, en souriant.
— Et bien... merci, c'est très aimable. Euh... Rose ?
— Ne t'inquiète pas, tu peux directement le croquer. Aussitôt Noor croqua le Solune.
— Hmmmm... c'est délicieux ! Je n'ai jamais goûté un tel fruit. Le côté sucré est bien dosé et envahit entièrement mes papilles... oh et ce jus, il est épais mais il coule si facilement dans la gorge ! s'exclama Noor, subjugué par cette nouvelle saveur.
— Eh le marchand ! interpella Strawberry. Moi je suis moche c'est ça ? Ou est mon Solune gratuit à moi ? s'indigna la rouquine.
— Non je n'ai jamais dis ça, haha. dit-il embarrassé. Je ne vous laisserez pas partir insatisfaite ! Tenez ! Pour vous et pour vous aussi. dit-il, en donnant un fruit à Strawberry et Rosemary.
— Parfait ! Je vous remercie. dit la rouquine satisfaite.
Ils continuèrent leur chemin dans la cité. Teach leur avait dit que Zarah : la femme aux ordres du Maharadja, les trouverait dans la strate commune par elle-même.
En attendant qu'elle les trouve, ils étaient obligé de se balader. Les Vayheïm effectuaient leur patrouille dans chaque rue, cependant ils restaient à distance pour ne pas effrayer le public.
— Ça va un peu mieux Noor ? demanda Rosemary.
— Je prends sur moi, mais on va dire que ça va. affirma t-elle, en souriant légèrement. Rosemary lui tendit son Solune. Quoi tu n'en veux pas ?
— Non, pas en repensant à ta joie lorsque tu y as goûté. Tu veux bien me faire plaisir et me montrer à nouveau cette joie sur ton visage ?
Ses mots lui rendirent le moral et son visage s'illumina. Elle accepta le fruit et en mangea la moitié avant de donner l'autre moitié à Rosemary.
— Mon Bahadour, qu'est-ce que c'est que ces choses là haut ? demanda Strawberry, en pointant du doigt des formes posté sur les nombreux gratte ciel.
— Ce sont les Gargouilles : les gardiens de la cité.
— Les gardiens ? Je pensais que les Vayheïm avaient ce rôle.
— Ils l'ont en grande partie. Les Gargouilles ne sont utilisés qu'en cas de crise majeure.
— Je vois, espérons ne pas tomber dans une telle situation. souhaita Strawberry.
Au bout de quelques heures, une jeune femme frôla Light.
Elle m'a remit quelque chose dans la main.
Il avait reçu de l'inconnu un morceau de papier ou il était inscrit :
"Suivez-moi, ami de Teach"
Light arrêta le groupe et jetta un regard derrière lui. La femme attendait en lui lançant un sourire. Elle avait les cheveux et le contour des yeux aussi noirs que l'ébène. Sa peau était satiné et elle portait un beau poncho vert émeraude par dessus ses vêtements. Elle lui fit un signe du doigt.
— Je crois que Zarah nous a trouvé. déclara Light.
— Tu parle de cette femme ? Hmm... comment en être sûre ? demanda Rosemary.
— On n'a aucun moyen d'en être sûr. Suivons la et on avisera le moment venu. ordonna t-il.
Ils marchèrent sur les pas de l'inconnue pour finalement arriver dans une ruelle plus calme. Une fois ensemble, la femme s'adressa à eux.
— Alors vous êtes les fameux envoyés de Teach ! dit-elle. Son parlé avait un léger accent.
— Et vous la fameuse Zarah. Teach vous a parlé de nous et de pourquoi nous sommes la, j'imagine. dit Light.
— Détrompez-vous, il ne m'a rien dit et à simplement fait savoir que vous deviez rencontrer le Vitam. Ne perdons pas plus de temps ici, montrez moi vos bracelets d'identification. Nous aurons tout le temps de discuter par la suite.
Ils montrèrent leur bracelet, et l'un après l'autre, Zarah passa sur le bracelet un petit badge semblable au leur : un croissant de lune.
Parfait ! s'exclama t-elle. J'ai aposé la marque du Vitam dans chacun de vos bracelet. Vous êtes désormais considéré comme ses invités et le traçage ne s'applique plus à vous.
— Ça c'est une bonne nouvelle ! s'exclama Strawberry.
— C'est plus agréable en effet. Bon il est temps de nous mettre en route, l'accès à la strate supérieure se fait par l'aérogare.
Ils prirent la route vers l'aérogare. Sur le chemin, il pouvait assister à l'effet du coucher de soleil sur la cité : les lumières du Valhalla s'allumèrent les unes après les autres, donnant à cette dernière l'allure d'une arche dans les ténèbres.
Ils étaient arrivé à l'aérogare, une imposante battise dorée mais pourtant cette dernière était étrangement vide : à part les Vayheïm, il y avait peu de civil.
Ne soyez pas étonné, peu de gens ont le privilège d'accéder à la strate supérieure, ce qui donne cette situation. expliqua Zarah, prévoyant une éventuelle question sur le sujet.
— Vous êtes déjà allé la haut ? demanda Noor à son groupe.
— Non, aucun de nous n'y est allé. lui dit Light. C'est une découverte.
— Bien en route pour le transport. Ne dite rien et laisser moi faire. Nous allons directement nous rendre au poste de contrôle, direction le domaine du Vitam Omallet. dit Zarah.
Alors qu'ils se dirigeaient vers le poste, un individu les interpella.
— Oh ! Que vois-je ? Ma douce Zarah ! Et qui sont donc ces superbes créatures qui l'accompagne ? interpella t-il, d'une voix abjecte.
— Écartez vous de mon chemin, Monsieur Bold. lui ordonna t-elle, sèchement.
Cet individu nommé Bold, avait une morphologie particulière : petit et trapu. Il semblait coincé dans son costume 3 pièces gris et noir. Ses petits yeux mesquins, débordant d'attention obscurs était muni de lunette en demi-lune. Il avait une fine moustache grise et ses dents pointu étaient visibles à chaque fois qu'il articulait. Il tenez fermement par la main une jeune femme au cheveux marrons à peu près du même âge que Noor. Son regard épuisé affichait de la détresse, ses jambes tremblaient et elle semblait vouloir se retirer de la prise de Bold.
— Allons ma délicieuse Zarah, pourquoi es tu si désagréable ? ses petits yeux entrèrent en contact avec ceux de Noor. Oh, mais c'est une beauté bien atypique que je vois la ! Hmm... À en croire les traits de ton visage, tu es une Hilelienne ! Oh oui, ce sont parmi mes préférés ! dit-il en frémissant de plaisir.
Je vais le tuer... songea Light. Mais Zarah intervint à temps.
— Écoute moi bien misérable Erzats ! Tu ferais mieux de déguerpir de la maintenant, à moins que tu préfère que le Vitam Omallet se charge de toi ! menaça t-elle.
Son sourire disparu et affichait désormais une mine contrarié, renforçant sa prise sur la main de la femme qui gemissait. Il fit une révérence en retirant son haut de forme.
— Je ne voudrais pas aller jusqu'à de telle extrémité surtout avec la belle soirée qui m'attend au domaine du Vitam Haram ! s'exclama t-il, l'air ravi. Sur ces mots, il s'en alla avec la jeune femme.
— Ce type est détestable. déclara Zarah.
— Cette femme... elle avait l'air d'être forcé. remarqua Noor.
— Elle est forcé à faire bien des choses abjectes et elle n'est pas la seule dans ce cas. dit Zarah. Après le couvre-feu, le Valhalla change... et un tout autre monde apparaît. Bref, allons-y. pressa-t-elle.
Au poste de contrôle, Zarah discutait avec les Vayheïm qui examinèrent le bracelet du groupe. Une fois les formalités terminé, ils eurent accès à un vaisseau de transport, d'un noir brillant et au belle forme arrondies.
Les portes s'ouvrirent verticalement et ils s'installèrent à l'intérieur. Il decolla du sol et transporta le groupe vers la strate supérieure.
Le vaisseau les déposa devant un grand portail d'argent, Zarah fit ouvrir le portail.
— Bienvenue à mademoiselle Zarah et à nos invités ! s'écria un des gardes qui avait ouvert le portail. La tenue beige qu'il portait été agrémenter d'une côte de maille et il avait un sabre recourbet à sa ceinture. Zarah le salua à son tour et ils entrèrent.
— Incroyable ! dit Noor, bouche bée.
Devant eux se dressait un immense jardin verdoyant, certainement assez grand pour y accueillir des milliers de personnes. Il était composé de beau arbres robuste parfaitement entretenu, des sentiers en pierre qui s'étendait sous d'innombrables arches donnant sur un grand palais resplendissant.
— Je vous souhaite la bienvenue dans le domaine du Maharadja ! s'exclama Zarah.
— C'est magnifique ! Je dois bien l'avouer. dit Rosemary, d'un léger applaudissement.
— Bien avant de nous rendre au palais... je voudrais vous testez ! lança t-elle, en attaquant soudainement Light à main nue. Ce dernier resta calme et fit signe à ses coéquipiers de ne pas intervenir.
— Qu'est ce qui lui prend ? dit Noor, surprise.
— Elle est entrain de voir si ce que l'on raconte et vrai. lui dit Rosemary.
— A propos de quoi ?
— Du fait que Light soit la légende des mercenaires.
Elle est vif mais ce n'est pas suffisant pour me toucher.
Light esquiver et contrer les coups de la jeune femme sans problème. Leur danse martiale dura quelques instant et finalement, il y mit un terme en usant d'une prise pour la renverser.
— Ah... ah... Par Allah ! Les légendes sont vraies, tu es digne de ta réputation. félicita t-elle, en reprenant son souffle. Elle se remit sur ses pieds. Veuillez m'excusez, je n'ai pas pu m'en empêcher.
— Ce n'est pas grave. Maintenant fait nous rencontrer le Maharadja !
— Oui, suivez moi.
Ils traversèrent le sentier de pierre, ou de chaque côté des gardes s'étaient posté pour les accueillir. Ils arrivèrent à la grande porte du palais qui s'ouvrit pour eux. À l'intérieur un serviteur les accueilli et leur pria de rentrer en les saluant avec politesse.
L'intérieur était spacieux et richement décoré : De grand tableau orné les murs et au centre un imposant escalier blanc.
— As Salam Aleykoum* ! Zarah, ma fille te voilà enfin. s'éleva une voix d'homme, pleine de tendresse.
— Wa Aleykoum Asalam** ! Je suis heureuse de vous revoir, père. dit-elle en baissant la tête.
Il descendait les escaliers, d'une démarche à la fois tranquille et majestueuse, sa canne noire dans une main. il était grand et fin, sa longue et belle barbe était noire et ses cheveux de la même couleur avec quelques mèches blanche. Son visage était celui d'un homme mûr et ses yeux d'un bleu profonds, dégageaient un sentiment de sagesse. Il portait des vêtements traditionnels blanc : ample et leger avec pardessus un veston marron décorée de motif doré.
Une fois descendu, il posa délicatement sa main ganté sur les cheveux de Zarah, comme un geste d'amour.
— Je vous souhaite la bienvenue à tous dans mon domaine. Leur dit-il poliment. Je suis le Maharadja.
Enfin le voici ! se dit Light.
Je vous en prie ne restez pas debout ainsi, nous allons nous installés dans le salon. Suivez moi. Il fit ouvrir des portes en bois, menant à un salon où était entreposé des fauteuils en cuir douillet. À peine avait-ils euent le temps de s'asseoir que plusieurs servants et servantes s'attelèrent à poser sur la table en verre qui leur faisait face plusieurs sorte de jus de fruit fraîchement pressé ainsi que des pâtisseries à l'aspect plus que délicieuse.
— Eh bah, vous avez le sens de l'hospitalité ! laissa échapper Strawberry, fidèle à elle même. Le Maharadja eu un léger sourire.
— Ce n'est que la moindre des choses jeune fille. Bien, maintenant que vous êtes installé, quel bon vent vous amène ? demanda t-il, en posant la paume de ses mains sur sa canne.
Light se leva et sortit la lettre de Teach qu'il lui remit. Ce dernier la deplia et la lu avec attention, après avoir terminé, il se mit à rire légèrement.
— Qui y'a t-il de si drôle ? demanda Light, étonné.
— Ce cher Teach ne changera jamais. Il me demande de vous fournir un vaisseau jusqu'au Zindabad, car je le cite "je lui dois un service". Or il s'avère que c'est plutôt Teach qui m'en doit un certain nombre.
Merde... enfoiré de Teach ! rumina Light.
— Et que comptez vous faire dans ce cas ?
— Pour l'instant, je vous invite à dormir au palais. Il se fait tard et vous m'avez l'air tous éreinté. Nous discuterons de tout ceci demain, l'esprit reposer. Qu'en dites vous ?
On n'a pas le choix, il vaut mieux patienter jusqu'à demain.
— Entendu, nous ferons ainsi. accepta t-il.
— Parfait ! Mes serviteurs vont vous montrez vos appartements. J'ai également reçu de la part de Teach vos effets personnels, je les aient fait monter. Un repas vous seras apporté d'ici une heure. Faite comme chez vous ! déclara t-il, avant de se retirer avec Zarah.
As Salam Aleykoum* [Signifie : Que la paix soit avec vous]
Wa Aleykoum Asalam** [Signifie : Que la paix soit également avec vous]