Dans la région de Zorrèce, le soir de la mort de Manon.
Le soir de cette chaude journée d’été, l’atmosphère était pesante. L’air brulant était suffocant et les nuages qui s’assombrissaient, au fil des heures, semblaient comme chargés d’émotions. Un craquement interne avait surpris tous les Siréliens du Nouveau Monde. Le temps d’un instant, ils avaient senti leurs côtes se refermer sur leurs abdomens. C’était comme un tremblement de terre. Enfin, une onde puissante avait parcouru les cœurs de tous les Kalokas et laissée derrière elle une sorte de cavité dans l’âme de ces Siréliens.
Toutefois, personne ne comprenait ce qu’il se passait réellement. Certains s’étaient évanouis, d’autres se relevaient péniblement. Paskhal, genoux à terre, saisissait mal ce qui venait de se dérouler. Il s’était vu mourir le temps d’un instant, à en voir sa vie défiler devant ses yeux. La douloureuse impression qu’on avait broyé son cœur à main nue ne le quittait pas. Hagard, il se sentit pourtant retrouver une certaine vitalité. Les légères rides qui soulignaient ses yeux verts venaient de disparaitre. Ses quelques cheveux blancs s’étaient, eux aussi, effacés redonnant de sa superbe à sa chevelure de jais.
_ Oh ma fille, souffla-t-il ému.
Quand, il releva la tête pour regarder autour de lui, il croisa ce nouveau reflet dans le miroir de son bureau. Ce physique rajeuni l’avait quitté depuis longtemps alors que les pouvoirs de Manon s’éveillaient dans son adolescence. Le sourire en coin de Paskhal, à cette image, fut vite rattrapé par une réalité plus violente. Un Élu perdait de sa force, petit à petit, quand son successeur se réveillait jusqu’à ce que celui passe l’Oracle. Aujourd’hui, si Paskhal retrouvait de sa vigueur c’était donc uniquement parce que son remplaçant n’existait plus.
_ Je suis désolé, Manon.
Or la future Élue n’était rien d’autre qu’une partie de lui, de sa chair, de son sang. Fiévreux, agenouillé sur le carrelage froid du sol de son bureau, il prenait conscience du décès de sa fille. Presque en proie à la folie, il était abasourdi de l’espièglerie de son existence. Normalement, cela devait être Manon qui l’amènerait, peu à peu, à l’échafaud, mais là, par sa mort, elle venait d’offrir à son père un peu plus de temps pour vivre. Ironie du sort ou coup monté, le décès d’un futur Élu était une première.
Des larmes coulèrent des yeux humides de Paskhal. Il en était certain, Manon avait succombé à ses agresseurs. Un avenir incertain l’attendait à présent. Il espérait que sa fille n’avait pas souffert et qu’elle avait gardé son innocence jusqu’au bout. Sa douleur lui rappela également le destin de son enfant adoptif. Il n’était pas lié avec Solenne, comme avec sa fille de sang, il ne savait donc pas si elle avait survécu ou périt, elle aussi. Il espérait de toutes ses forces que Solenne avait été épargnée. Toutefois, il avait du mal à se dire qu’un jour il pourrait réellement la retrouver.
Son chagrin fut également exacerbé par celui de sa femme. Il l’appelait sans relâche, mais elle ne répondait pas à son telsman.
_ Hestia ! Je suis là, avec toi. Ne sombre pas, mon amour. Je suis là.
Tombée inerte sur l’asphalte de sa cour, son corps se souleva de sanglots quand elle reprit connaissance. Sa douleur était immense, sa voix s’étouffait dans des cris presque silencieux. On lui avait enlevé son enfant une seconde fois. Elle se sentait vide, incomprise comme arrachée de sa réalité. Une douleur sourde parcourait tout son corps, l’empêchant de répondre aux appels du telsman de son mari.
_ Mon bébé, non rendez-moi mon enfant ! implorait-elle. Ce n’est pas possible, vous m’aviez promis. Elle ne devait pas mourir. Aucun d’eux ne devait mourir…
Hestia s’en voulait à elle-même et à la déesse. Elle avait tout fait pour pouvoir fonder une famille jusqu’à accepter que ses filles portent un destin sombre pour réparer le passé. Elle se sentait égoïste d’avoir accepté. Elle ne se doutait pas de ce que Manon et Solenne allaient subir, mais si elle l’avait su, jamais elle n’aurait souhaité enfanter. Elle qui s’était sentie trahi par son mari, se voyait maintenant comme le poison de sa famille. On ne fait pas un pacte avec un Dieu sans savoir ce qui en découle, encore moins dans le dos des principaux concernés se répéta-t-elle tardivement.
_ Cela ne devait pas se passer comme ça, non pas ma fille. Elle est innocente, je vous en supplie. Elle ne devait pas mourir. Elle ne devait pas. Elle ne le peut pas. S’il vous plait. Vous m’aviez promis…
L’orage qui gronda subitement ne la sortit pas de sa torpeur. Roulée, en boule sur le sol, Hestia ne s’en remettait pas. Endza occupée, quelques minutes plus tôt, à jouer aux cartes avec les frères Bauthmy s’était effondrée dans les bras de Nazar. Les trois adolescents eurent du mal à reprendre conscience, eux aussi. La cadette du groupe resta longtemps muette aux appels de Zaven. Quand elle se réveilla, Nazar ouvrit également les yeux. Aucun d’eux ne comprenait ce qu’il se passait. Endza ne pouvait pas concevoir la réalité.
Difficilement, elle se releva avec l’aide des deux frères. Elle voulut courir auprès de sa mère qu’elle entendait pleurer dehors, mais ses jambes fragiles l’en empêchèrent. Avec l’appui de Nazar, elle tituba jusqu’à la cour où se trouvait Hestia. Dans une grande douleur, elle se hissa jusqu’à sa mère pour se blottir dans ses bras. Là, elle lâcha son chagrin et son désarroi.
_ Oh, maman, qu’est-ce qu’on lui a fait ? pleurait Endza dans les bras de sa mère.
_ Elle n’est pas morte. Pas ma fille, pas Manon. Je te dis, elle ne le peut pas. Elle m’avait promis. Ensemble, il n’arriverait rien. Non… pas Manon, pas ma fille. Impossible…
_ Maman…je. Mamam.
_ Non, elle ne devait pas. Elle ne peut pas… Non… peut pas.
Sur le pas de la porte, Nazar était sonné. Sous l’emprise d’une manipulation de Paskhal, il ne comprenait pas bien ses émotions. Une partie de lui venait de s’effacer à jamais et en même temps, il restait coi face à ce vide. Assis, sur les marches du perron de la ferme Agape, il blêmit brusquement quand son frère le prit dans ses bras. Ses émotions se rappelèrent à lui tel un torrent. Il fondit, soudainement, en larme à son tour dans un cri d’effroi. Le passé et le présent se remémoraient à lui, comme s’il sortait d’une longue amnésie.
En réalité, la mort de la jeune Manon n’avait pas chamboulé uniquement les Kalokas. À des centaines de kilomètres de là, on avait également ressenti le bouleversement. Pour la seconde fois de sa vie, Gaultier avait mis un genou à terre. Terrassé par une tristesse qu’il ne connaissait que trop bien, il s’efforça de ne pas faire couler les larmes de ses yeux humides. Sous l’impulsion craintive d’Achot, il se releva péniblement.
_ Je vais bien ne t’inquiète pas, ce n’est pas moi qui ai mal, balbutia Gaultier hagard.
Orphelin jeune, ses parents étaient morts sous ses yeux. On les avait attaqués, car ils recueillaient tous ceux qui avaient été rejetés par leur famille ou leur clan. Solidaires des rebuts de la société, ils hébergeaient ceux dont leurs unions n’étaient pas approuvées, les Siréliens munis d’un don très faible ou au contraire des humains soupçonnés d’avoir des capacités extraordinaires.
Un soir comme les autres où des passants venaient jeter des ordures sur la maison des Kajut, le père de Gaultier s’emporta sous cet ultime affront. Sorti pour défier les voyous qui s’en prenaient encore une fois à sa communauté, il mit une dérouillée à la plupart des jeunes garnements. Ils étaient alors tous partis la queue entre les jambes. Toutefois, l’un d’eux, plus rancunier que les autres, revint à la charge la nuit venue pour mettre le feu à la maisonnée. Gaultier fut le seul survivant de cette tragédie. Restée pourtant au milieu des flammes, sa carapace métallique l’avait totalement préservé du feu.
Après le récit de ce fait divers, l’Élu des Hylés de l’époque était venu prendre le jeune enfant sous son aile. Il l’avait alors ramené à Byan et élevé comme l’un de ses fils. Déjà proche des quarante-neuf ans quand il recueillit l’enfant, Huget avait dû vite organiser sa succession. Gaultier devint alors son digne héritier alors qu’il n’avait que douze ans. La sensation douloureuse qui venait de le mettre à genoux lui rappelait donc inexorablement ce qu’il avait ressenti cette nuit où il avait vu ses parents et son entourage se consumer petit à petit dans les flammes.
_ Que s’est-il passé ? s’inquiéta Achot.
_ Je ne sais pas. C’est étrange, j’ai soudainement eu l’impression de perdre une partie de mon âme, lui répondit Gaultier.
En effet, Gaultier ne comprenait pas pourquoi il ressentait cela. Achot, qui l’enveloppait de tout son amour, semblait ne pas partager cette douleur inconnue. Gaultier qui se releva non sans peine eut du mal à lui expliquer son tourment. Une pression invisible était venue lui comprimer la poitrine puis il s’était senti seul, comme abandonné. Lui, qui avait toujours eu peur de revivre cela, avait l’impression d’être impuissant face à sa peine. Il venait de perdre quelque chose, quelqu’un d’important sans savoir qui ou quoi exactement.
Ses yeux d’un gris métallique se voilèrent à nouveau quand il perçut le changement de couleur de son telsman. Sa cornaline orangée s’était soudainement assombrie, comme ternie. Achot se précipita alors pour prendre l’amulette dans ses mains frêles.
_Gaultier, ton telsman ! Je ne l’ai jamais vu ainsi, s’écria Achot.
Gaultier, lui non plus, n’avait jamais rien vu de semblable. Quand il imita son amant, le contact de la pierre lui coupa de nouveau le souffle. Une pensée lui avait alors traversé l’esprit, le futur Élu des Kalokas était mort. Sans savoir pourquoi, il eut une pensée pour la fille de Paskhal. Serrant de toutes ses forces son telsman et la main d’Achot qui l’enveloppait, il voulait oublier ce manque, cette douleur sourde et profonde.
_Aïe, Gaultier, tu me fais mal. Parle-moi ! Explique-moi ce qu’il y a, je t’en supplie.
Achot savait que son âme sœur avait toujours tendance à se montrer impassible. Le voir ainsi le perturbait donc au plus haut point.
_Excuse-moi, je crois qu’il vient de se passer quelque chose de grave. Très grave, chuchota Gaultier en relâchant son emprise.
_Tu peux tout me dire, je suis là pour toi mon amour.
_L’Élue des Kalokas vient de mourir et je ne parle pas de Paskhal, mais de celle qui devait lui succéder. Sa fille. Je ne saurais te dire pourquoi, mais j’en suis certain. Je me sens incomplet, la triade des Élus Siréliens vient d’être mise à mal. Nous ne savons même pas comment cela se passe dans ce cas. Paskhal va-t-il pouvoir continuer à les guider ? Y a-t-il un autre successeur possible ? Je n’en sais rien mon amour et j’en ai froid dans le dos.
La sensation se répandit aussi jusqu’aux deux rebelles partis au secours des sœurs Agape. Arthur et Vikthor, l’un comme l’autre, avaient fait un malaise après avoir senti leur cage thoracique se refermer sur eux. Arthur avait vite repris conscience, réveillé par la douleur qui l’écrasait. Des milliers d’images de sa petite sœur venaient l’assaillir, il se voyait jouer avec elle, l’écouter et la conseiller. Puis, il ressentit un grand vide. C’était comme si elle l’appelait et qu’il ne pouvait pas être là pour elle au moment où elle en avait le plus besoin.
Sa peine lui coupait la respiration. Le grand gaillard hoquetait difficilement face à la certitude qu’il avait d’avoir perdu sa sœur. Il s’en voulait de ne pas avoir réagi plus tôt, de ne pas avoir pu être là pour elle alors qu’il lui avait promis de toujours la soutenir. Il avait l’impression que son monde s’écroulait au tour de lui. Ses grandes épaules carrées donnaient le sentiment de ployer sous le chagrin. Le menton replié sur sa poitrine, il ne vit pas tout de suite le corps inerte de son ami. Surpris par le telsman de Vikthor qui s’était ostensiblement assombri, il se précipita sur lui.
_Vikthor ! hurla Arthur en voyant son ami évanoui.
Le jeune Élu semblait torturé de l’intérieur, pris dans un cauchemar sans fin. Ses yeux clos se plissaient sous la douleur de ses pensées. Mise à part ses grimaces, le jeune homme ne bougeait plus. Perdu dans des limbes qui ne lui appartenaient pas, il essayait de se raccrocher à l’âme de Manon. Pour la première fois, il avait eu l’impression de ne partager aucune de ses sensations avec la jeune femme, et ce depuis l’aube. Puis d’un coup, en même temps qu’Arthur, il s’était senti partir.
Plongé dans une sorte de transe, il voyait la jeune femme flotter au-dessus de son corps sans vie. Dans un nuage d’un bleu étonnamment vif, l’âme de Manon s’élevait indéniablement. Il lui tendait la main, mais elle semblait ne pas le voir. Il voulait l’attraper, l’empoigner et lui redonner vie, mais elle restait insaisissable. Il la regarda alors s’éloigner avec la nette impression de perdre une autre partie de son âme avec elle.
Il restait là, à côté de son corps inerte à tendre les bras vers le ciel, vers celle qu’il avait voulu secourir. Il crut percevoir une ombre s’abattre au-dessus de la jeune femme. Un amas de cheveux bruns et étonnamment longs semblait envelopper petit à petit l’adolescente.
Dans son rêve, il discernait la silhouette d’une immense femme qui se tenait au-dessus de Manon et l’attirait vers elle comme si c’était un dénouement logique. À cette vision, Vikthor se sentit secoué puis eut l’impression d’être comme embrassé à plusieurs reprises. On appuyait douloureusement sur sa poitrine et on l’appelait sans relâche. Petit à petit, la vision de Manon s’évapora et il quitta le nuage bleu où il se trouvait. Son regard se posa alors sur son ami qui tentait de le réanimer.
Pourvu du don de guérison, Vikthor se releva d’un coup comme si rien ne s’était passé. Il serra Arthur de toutes ses forces. Son ami qui pleurait à chaudes larmes lui confirma qu’il n’avait pas rêvé. Vikthor connaissait cette douloureuse sensation de vide. La perte de Louise lui avait paru insurmontable, quelques semaines auparavant. Le vivre une seconde fois ne fit que raviver ses cicatrices.
Blême et froid, il avait du mal à accepter cette nouvelle perte. Découragés et bouleversés ils se faisaient violence pour continuer leur voyage et sauver au moins Solenne. Les deux amis se sentaient comme orphelins, seuls et abandonnés. Ils n’avaient pas fait tout ce chemin pour rien. En l’honneur de celle qui protégeait toujours sa sœur, ils se devaient d’aller secourir Solenne. Quoi qu’il advienne.
- le ministre s'est prit une raclée
- son plan pour les yeghes retardé
- les autres ont compris ou vont comprendre ce qu'il vient de se passer
- ça va être la guerre
Ah... C'est pas une bonne nouvelle ça. Bon ben là je sèche...
Manon T______________________________T
Qu'as tu fait ? Comment tu vas rattraper ça maintenant ?
Ces deux chapitres étaient trop tristes, et je m'y attendais vraiment pas du tout. Voir les réactions de tout le monde autour m'a brisé le coeur
Ahaha qu'ai je osé faire !!!! Mon dieu Oui, vais je le rattraper ahaha ^^
Je suis contente de t'avoir surprise 😊 sadique....
Au juste, le chapitre précédent t'a t'il choqué ? ( Trop violent)
Merci de ton commentaire
J'aime beaucoup comme la mort de Manon se répand à travers tout le pays, montrant ainsi l'unité du peuple par un lien qui va au-delà de ce que l'on peut connaître.
Je trouve par contre la réaction de Paskhal un peu froide "Il en était certain, Manon avait succombé à ses agresseurs. Un avenir incertain l’attendait à présent. Il espérait que sa fille n’avait pas souffert et qu’elle avait gardé son innocence jusqu’au bout.". Il est super analytique, presque détaché. En comparaison, la réaction d'Hestia me semble plus crédible.
Cela m'a fait du bien de voir que Vikthor et Arthur n'abandonnait pas Solenne. Surtout que sans sa sœur désormais, j'ai vraiment peur pour elle.
Bon, j'avoue que par contre, je ne sais pas trop comment tu vas nous la ressusciter Manon avec tout ça :p
Oui c'est exactement ce que je voulais montrer alors que peu de gens là connaissent en vrai.
Parce que paskhal a fait le deuil de sa fille avant qu'elle meurt. On le comprendra au fur et a mesure mais le chapitre centré un peu sur lui où il est dans la cour prêt a se relever c'est un peu cela que ça traduit !! Du coup oui il en est détaché et c'est voulu.
Hestia elle n'a jamais cessé d'y croire alors bien-sûr qu'elle est secouée et surtout se sent coupable.
Solenne compte, Arthur ne pouvait pas l'abandonner sous prétexte qu'elle n'était qu'adoptée. La mort de Manon ne pouvait que les faire réagir à aller la secourir au plus vite !
Pourquoi ? Je suis pas obligée de la ressusciter ! Hein !
Je sais beaucoup pensé que vikthor serait de la partie du sauvetage... Mais trop cliché dans le genre demoiselle en détresse 😋.
La suite bientôt, avec ou sans Manon !
Je verrais ce que je peux faire pour garder ce cap alors XD.
Ps : j'ai trouvé d'autres points commun mais comme mon histoire n'est pas finie, je ne peux te les dire encore ><
Déjà, je sais pas trop pourquoi, quand j’ai lu « le soir de la mort de Manon » j’ai eu très envie de rire… on va dire que c’est la fatigue. Non, je ne suis pas du tout dérangée dans ma tête.
J’ai trouvé le premier paragraphe très fort, avec la description de cette chaleur qu’on devine aisément pesante. Tu as vraiment bien traduit l’ambiance. La joie qui règne, toussatoussa… ^^
Sur le passage avec Paskhal, j’étais partagée entre « oh trop bien il rajeunit il doit être trop bogoss maintenant ! » et « ahhh merde je sais pourquoi il rajeunit… 😭 »
C’est vrai qu’il a un peu l’air de s’apitoyer sur son sort, mais c’est compréhensible au fond ^^ même si j’avais un peu envie de le secouer… surtout avec le « Toutefois, il avait du mal à se dire qu’un jour il pourrait réellement la retrouver. » qui m’a un peu fait grincer des dents… Vikthor et Arthur auraient dû le forcer à venir avec eux dans leur expédition, ça l’aurait dégourdi, le vieux Paskhal.
Par contre Hestia m’a trop fait de la peine T_T « Elle ne se doutait pas de ce que Manon et Solenne allait subir mais si elle l’avait su, jamais elle n’aurait souhaité d’enfanter. Elle qui s’était senti trahit par son mari, se voyait maintenant comme le poison de sa famille. » c’est atrocement beau et triste… (par contre tu devrais mettre un e au lieu du t de trahi ^^)
Et Endza et Nazar et Zaven c’est pareil T_T trop touchant, j’ai vraiment eu une boule dans la gorge.
Bon, passons aux deux choupinous de service que j'ai retrouvé avec plaisir...
Cette phrase : « Pour la seconde fois de sa vie, Gaultier avait mis un genou à terre. » KAYYYYIIIAAAAKK !!! (non y’a pas de tyrannosaure évadé dans la salle, c’est juste moi…) J’ai flashé sur cette phrase sans savoir pourquoi, vraiment ❤ et non ce n’est pas parce qu’il y a « Gaultier » dedans XP
Bon je t’ai déjà dit en gros ce que je pensais du background de Gaultier, j’aime troppp ❤ « Gaultier fût le seul survivant de cette tragédie. Resté pourtant au milieu des flammes, sa carapace métallique l’avait totalement préservé du feu. » ARRGGHGFDKKS je meurs c’est trop pour mon petit cœur fragile T_T
Et on finit en beauté, avec Vikthor et Arthur qui ont fini de m’achever… Je sais même pas quoi dire, c’était vraiment le climax d’une longue gradation de tristesse pesante. Magnifique.
Juste une petite note : « Vikthor se senti secoué puis eût l’impression d’être comme embrassé à plusieurs reprises. » --> j’ai ri, mais j’ai ri XDD faut pas me laisser ce genre de phrase sous les yeux lol, je vais commencer à fantasmer sur Vikthor/Arthur maintenant !
Bref, que dire pour conclure cette longue analyse linéaire… ? J’ai été un peu surprise de voir que ce chapitre était consacré aux diverses réactions des personnages à la mort de Manon… mais c’est quand même un passage important, et je trouve que tu réussis bien à faire le tour de tout le monde sans que ce soit lassant ou répétitif. J’ai un peu eu l’impression de voir un grand tableau d’ensemble, une scène mise sur pause, sur lequel tu zoome pour montrer les différents éléments. C’était assez étrange mais j’ai bien aimé ^^
Bon, je pense que j'ai suffisamment abusé de l'espace commentaire pour aujourd'hui XDD bisous, et à la prochaine !!!
Contente de ne pas t'avoir empêché de dormir !!
Ah bah ravie que sa mort te fasse rire finalement XD
Oui je voulais une belle journée d'été bien pesante !
Ahaha oui il gagne un peu de vie Pour avoir perdu sa fille ! D'où un peu l'allusion a la folie quoi ! Ah tu comprends pourquoi il me soule ahaha . Allez bon vieux paskhal bouge toi !! En réalité il a son rôle d'élu à jouer et avant son rôle de père donc il ne peut pas partir !
Merci pour la correction ! Oui Hestia se sent tellement coupable.. c'est normal après tout !
Je voulais vraiment cristalliser cette tristesse ! Contente que tu ai eu une boule dans la gorge du coup !
Ahaha je suis que le passage sur Gaultier allait te plaire ! Son traumatisme va avec sa personnalité un peu froide et très carrée d'où ses cheveux rasé mdr .
Oui je voulais déprimer tout le monde parce que ce qu'il vient de se passer et très grave et fallait qu'on prennent conscience de cela !
Mdr ah toi quelqu'un qui te fait un malaise ça t'excite ? Ok 😋 je sens les fanfictions venir sur un couple Arthur/Vikthor mdr
Je voulais vraiment prendre le temps de passer ce choc a travers tout le monde parce que je voulais montrer le problèmes que ça créé de perdre un futur élu ! Contente que tu n'ai pas trouvé ça trop long . Un arrêt sur image
Bisous et a bientôt !
Oui je sais mais bon... il est un peu désespérant avec son inaction, même si je sais qu'il y peut rien vu qu'il a pas lu le reste de l'histoire et qu'il sait pas vraiment ce qui se passe ^^' c'est frustrant d'être un lecteur parfois mdr.
Et elle est contente de me faire pleurer en plus XD sur une échelle de 1 à 10 en sadisme, je te mettrais environ à 45.
"je voulais déprimer tout le monde" --> toi tu vas te retrouver avec un procès sur le dos si tu continue à lâcher des trucs comme ça mdr.
Non mais- XDD c'est juste que la phrase sortie de son contexte... et même avec le contexte en fait... et puis juste mon esprit tordu quoi...
Ouaip ! Je vais faire un recueil "fanfictions de ship improbables des fictions Paennes" avec le Arthur/Vikthor en tête de liste, aux côtés du Ryan/Alex de chez Renarde XDD
C'est sûr que c'est inédit de perdre le successeur avant l'élu en personne... comment ils vont gérer ça ? :/ J'avoue que je m'étais même pas posé la question lol... ça me donne encore plus envie d'avoir la suite !
Ahaha oui tu comprends ma frustration aussi du coup ! Il va devenir plus intéressant dans les chapitres à venir au fur et a mesure !
Ahhaa appelle moi Garnel 😋
Nonnn m'as des procès... >< Trop de paperasse !
Ahaha hâte de voir ça mdr Ryan Alex, je les kiffe tellement !!!
Ahaha pourtant c'est la question que soulève déjà Gaultier !!! Ahaha la suite dans une semaine !