L'offre des héritiers.

Le smog épais stagnait dans les bas-fonds de Val-Carcosa, alourdissant l’air d’une odeur métallique et rendant la lumière des lampadaires blafarde. Les rares passants portaient des masques filtrants de fortune, certains rafistolés avec du tissu ou du plastique fondu. Nathanaël et Théo rentraient chez eux, le pas rapide, leurs propres masques bien ajustés sur leurs visages. Celui de Nathanaël, simple mais fonctionnel, était couvert de petites traces de suie, témoignage de ses nombreuses heures passées à travailler. Celui de Théo était plus ancien, récupéré après bien des échanges et rafistolé par Nathanaël lui-même. Ils venaient de finir un projet modeste mais essentiel : renforcer les sas d’entrée des habitations du quartier avec un mastic fabriqué à partir de plastique recyclé. Une idée simple, mais qui permettait de limiter la propagation du smog à l’intérieur des bâtiments. Avant de rentrer, un vieil ours portant un masque cabossé les interpella:

"Bien joué, gamin. Grâce à toi, l’air est un peu moins irrespirable chez moi. "

Nathanaël hocha la tête, satisfait. "Ce n’est pas parfait, mais au moins ça tient. "

" T’en fais déjà plus que ceux qui nous ont abandonnés ici.  L’ours jeta un regard vers la brume épaisse qui recouvrait les hauteurs de la ville.  Fais attention, Nathanaël. Quand on bricole trop bien dans les bas-fonds, des gens finissent par s’intéresser à toi… et c’est rarement une bonne nouvelle. "

Nathanaël répondit par un simple hochement de tête avant de suivre Théo vers leur immeuble. Lorsqu’ils arrivèrent devant la porte de leur appartement, un coup sec résonna derrière eux. Nathanaël échangea un regard avec Théo avant d’ouvrir prudemment. Un corbeau se tenait là, immobile sous les vapeurs du smog. Il portait un long manteau noir, et dans son dos, brodé en fil doré, un smiley grotesque, symbole des Héritiers de Carcosa. Son masque respiratoire était finement décoré, d’un noir mat rehaussé de motifs dorés, parfaitement entretenu, en contraste flagrant avec ceux usés et ternis des habitants du quartier. Une canne-épée à la main, il inclina légèrement la tête.

"Je peux entrer ?"

Nathanaël hésita une seconde, puis s’effaça pour lui laisser le passage. L’intérieur de leur appartement était modeste, avec peu de meubles. Un coin atelier, une table, deux lits simples… et sur une étagère, un album photo verrouillé par un casse-tête mécanique que Nathanaël tentait d’ouvrir depuis des années. Le corbeau observa les lieux d’un regard critique, puis retira lentement son masque avant de prendre la parole.

"Le Roi vous offre une opportunité. Vous pourriez avoir un avenir bien plus confortable qu’ici."

Un silence tomba. Théo croisa les bras, les oreilles légèrement couchées.

"Le Roi en personne s’intéresse à nous ? » dit-il, sceptique. « On n’est pas vraiment des gros poissons. "

Le corbeau esquissa un sourire.

"Il semblerait que l’un de vous ait attiré son attention. Il fixa Nathanaël. Tes talents d’ingénieur ont fait parler d’eux. Améliorer la vie des habitants des bas-fonds, c’est ambitieux. Imagine ce que tu pourrais accomplir avec les ressources des Héritiers."

Nathanaël resta impassible, mais Théo fronça les sourcils. Nathanaël posa une main sur l’épaule de son frère pour l’apaiser, puis se tourna vers le corbeau.

« J’accepte… à condition que Théo soit avec moi. »

Le corbeau soupira, levant les yeux au ciel.

"D'accord mais si ce chat fait une connerie, c’est toi qui trinques. Compris ?"

"Compris."

Le corbeau observa les deux frères un instant, puis hocha la tête.

"Faites vos bagages. Nous partons immédiatement."

Nathanaël et Théo échangèrent un regard. C’était une opportunité… ou un piège. Mais dans une ville comme Val-Carcosa, chaque opportunité était un risque à prendre. Sans un mot, ils commencèrent à ranger leurs affaires. Théo jeta quelques vêtements dans un sac sans se poser de questions. Nathanaël, lui, prit plus de temps. Il récupéra son album photo verrouillé, glissa un carnet de notes dans sa sacoche et, surtout, plaça avec soin deux cadres photos dans sa valise. L’un montrait ses parents, bien avant la chute de la ville. L’autre, plus usé, capturait un instant bien plus intime : sa première rencontre avec Théo. Quand ce dernier vit la photo, il esquissa un sourire sincère.

"T’as gardé ça, hein ?"

"Évidemment."

Un dernier regard autour d’eux, et ils refermèrent la porte derrière eux.

Le corbeau les attendait déjà dans la rue, remettant lentement son masque décoré.

 

L’air était toujours aussi lourd alors que Nathanaël et Théo suivaient Albéric dans les ruelles brumeuses des bas-fonds. La nuit était tombée, mais dans Val-Carcosa, cela ne changeait rien. Le smog épais recouvrait tout comme un linceul, rendant les rues presque aussi sombres qu’en plein jour. Albéric marchait d’un pas mesuré, son long manteau noir flottant derrière lui. Son masque respiratoire décoré couvrait son visage, finement orné de dorures, contrastant avec les modèles usés et rafistolés des habitants des bas-fonds.

Les frères restaient silencieux, leurs sacs en bandoulière. Théo, d’ordinaire bavard, jetait des coups d’œil prudents autour de lui.

“On va où, exactement ?” finit-il par demander.

“À la Basse Ville, répondit Albéric sans ralentir. C’est là que vous serez assignés.”

Nathanaël hocha la tête. Il savait que la Basse Ville était à mi-hauteur de Val-Carcosa, bien au-dessus des bas-fonds où la pollution était la plus dense, mais encore loin des hauteurs réservées aux élites.

“Et comment on y va ?” demanda Théo.

“On traverse la Ceinture.”

Nathanaël ne put s’empêcher de tressaillir en entendant ce mot. La Ceinture était une frontière entre les bas-fonds et la Basse Ville. Un mur de béton et d’acier hérissé de miradors, de barbelés et de projecteurs. Il n’existait que deux façons de le franchir : avec un laissez-passer officiel… ou en appartenant à un groupe que personne n’osait refuser. Les Héritiers de Carcosa faisaient partie de cette deuxième catégorie.

 

Après une vingtaine de minutes de marche, les rues sinueuses s’élargirent pour déboucher sur une large avenue bordée de murs massifs. Des projecteurs puissants découpaient la brume en faisceaux nets, illuminant des miradors où des gardes patrouillent, fusils en main. Devant eux, un poste de contrôle : une structure blindée où des soldats filtraient les entrées et sorties. Une dizaine de personnes attendaient leur tour pour passer, la plupart courbées sous des capes épaisses pour se protéger du smog. Albéric ne ralentit pas et se dirigea droit vers le portail principal. Un garde massif, un bœuf au pelage sombre, baissa les yeux vers eux derrière son masque filtrant. Il jeta un regard aux deux frères, puis à Albéric.

“Laissez-passer.”

Albéric sortit un document noir marqué du sceau des Héritiers et le lui tendit. Le garde haussa un sourcil en l’examinant, puis se tourna vers son supérieur, un loup vêtu d’une armure légère. Le loup prit le laissez-passer et le scruta longuement.

“C’est pas un laissez-passer officiel, ça?”

Albéric ne bougea pas.

“C’est un laissez-passer des Héritiers.”

Un silence tendu s’installa.

Le loup fixa Albéric un instant, puis jeta un coup d’œil à Nathanaël et Théo. Il semblait hésiter.

Puis, d’un signe de tête, il fit signe au garde-bœuf de s’écarter.

“Laissez-les passer.”

Le bœuf s’exécuta sans discuter et ouvrit la porte blindée qui séparait la Basse Ville des bas-fonds.

Théo haussa un sourcil.

“Comme ça, juste ?” murmura-t-il à Nathanaël.

Albéric ne répondit pas, avançant sans se soucier des regards posés sur eux. Lorsqu’ils franchirent le portail, Théo murmura à son frère :

“On est vraiment sûrs de ce qu’on fait ?”

Nathanaël resta un instant pensif, puis répondit simplement :

“Non.”

Le portail se referma derrière eux dans un claquement sourd. Ils étaient dans la Basse Ville.

 

Au même moment dans le poste de garde le garde-bœuf, visiblement troublé, se tourna vers son supérieur.

“C’est quoi, cette histoire ? Pourquoi on les laisse passer comme ça ?”

Le loup soupira, croisant les bras.

“Tu es nouveau ici. Tu ne sais pas encore comment ça marche…”

Il jeta un regard furtif vers la porte refermée, puis poursuivit d’un ton plus bas.

“Un jour, un des nôtres a refusé l’entrée à un membre des Héritiers. Peu après, sa famille a été capturée. Ils les ont alignés devant lui, un par un.”

Le bœuf déglutit lentement.

“Ils ont fait durer ça pendant trois jours. Trois jours où il a vu chacun des siens être exécuté… jusqu’à ce qu’ils fassent briser lui-même la nuque du dernier.”

Le silence qui suivit était plus oppressant que le smog

“Il a tenu trois jours, reprit le loup. Puis il a mis fin à ses jours.”

Il se tourna vers son subordonné.

“Toi, tu n'aurais même pas tenu trois minutes.”

Le garde-bœuf hocha lentement la tête, blême.

“Bien compris, chef.“

Le loup ne répondit pas, son regard perdu vers l’horizon sombre de Val-Carcosa.

 

La Basse Ville était un autre monde comparé aux bas-fonds.

Le smog y était encore présent, mais bien moins dense. On pouvait y voir des bâtiments plus solides, des rues dégagées et un éclairage public fonctionnel. Pourtant, la misère n’avait pas disparu : les murs étaient couverts de graffitis, les façades délabrées montraient des traces d’usure, et certaines allées étaient plongées dans l’obscurité.

Albéric avançait d’un pas assuré, son long manteau noir flottant derrière lui. Nathanaël et Théo le suivirent de près, observant avec curiosité ce nouveau territoire.

“Bienvenue dans le quartier 25, annonça Albéric.

Théo haussa un sourcil.

-Le quartier 25 ? Y’a vraiment des numéros ? “

Albéric ricana légèrement.

“Val-Carcosa est divisée en secteurs bien définis. Chaque quartier a ses propres règles, ses propres alliances… et surtout, son propre gang dominant.”

Nathanaël prit mentalement note de cette information.

“Et les bas-fonds, ils comptent comme un quartier ?” demanda-t-il.

Albéric secoua la tête.

“Non. Les bas-fonds sont une zone neutre. Personne n’essaie de les contrôler, parce que ça n’a aucun intérêt stratégique.”

Théo fronça les sourcils.

“Pourquoi ? Trop dangereux ?

-Pas vraiment. Albéric jeta un regard autour de lui avant de poursuivre. Les habitants des bas-fonds ne se soucient pas des luttes de territoire. Ils sont trop occupés à survivre pour prendre parti. Peu importe qui dirige les autres quartiers, eux vivent au jour le jour.”

Un silence s’installa. Nathanaël comprenait. Il avait grandi là-bas. Il savait que la seule règle qui comptait dans les bas-fonds, c’était de tenir bon jusqu’au lendemain.

“Et les Héritiers, ils contrôlent combien de quartiers ? demanda-t-il pour changer de sujet.

-Officiellement ? Une trentaine. Officieusement… un peu plus. “

Albéric s’arrêta et désigna les rues autour d’eux. 

“Ici, c’est notre territoire. Le quartier 25 est sous notre protection… et sous votre responsabilité désormais.”

Théo cligna des yeux.

“Attends, quoi ?”

Albéric ne releva pas et reprit sa marche.

“On va faire un tour du propriétaire.”

 

Le quartier était animé malgré l’heure tardive. Des lampes à énergie de fortune éclairaient les rues principales, et des petits commerces de nuit proposaient des produits de base. Nathanaël observait attentivement les environs, notant mentalement les infrastructures en mauvais état. Il remarqua des lampadaires hors service, des trottoirs fissurés et un système de canalisation défectueux.

“Il y a beaucoup de réparations à prévoir, fit-il remarquer.”

Albéric hocha la tête.

“C’est pour ça que vous êtes ici.”

Théo, lui, observait les habitants avec méfiance.

“Les gens ont l’air de nous jauger.

-Normal, répondit Albéric. Vous êtes nouveaux. Ils veulent voir si vous êtes des opportunistes ou si vous allez vraiment aider le quartier.”

Nathanaël passa un doigt sur un mur fissuré, évaluant la structure.

“Je pourrais déjà commencer par renforcer les murs porteurs de certains immeubles… et voir ce que je peux faire pour les réseaux d’eau et d’électricité.”

Albéric eut un sourire satisfait.

“C’est exactement pour ça que le Roi voulait te recruter.”

Après plusieurs minutes de marche, ils arrivèrent devant une bâtisse abandonnée.

 

C’était une maison à deux étages, avec une façade usée par le temps mais encore solide. Un garage attenant occupait une bonne partie du terrain, légèrement endommagé mais spacieux.

Albéric se tourna vers les frères et désigna la maison d’un geste de la main.

“Voici votre nouveau chez-vous.

-On va vivre ici ? Nathanaël haussa un sourcil.

-Exactement. Elle est abandonnée depuis longtemps, mais la structure est correcte. Un peu de travail et elle sera comme neuve.”

Théo croisa les bras, sceptique.

“Et si quelqu’un vient réclamer cette maison plus tard ?”

Albéric sourit.

“Crois-moi, personne ne viendra. Les Héritiers ne prennent pas des maisons occupées… et ceux qui vivaient là ont quitté Val-Carcosa depuis longtemps.”

Nathanaël examina les lieux. Le garage était une aubaine : un espace de travail parfait pour ses réparations et ses projets.

“Ça fera l’affaire.”

Albéric hocha la tête.

“Installez-vous et reposez-vous. Demain, on commence les choses sérieuses.”

Il remit son masque respiratoire, ajusta sa canne-épée et disparut dans la nuit. Nathanaël et Théo restèrent un moment silencieux devant leur nouvelle maison. Puis Théo soupira et passa la main derrière sa tête.

“Bon, allons voir à quoi ressemble l’intérieur.”

Ils entrèrent. Leur nouvelle vie venait de commencer.

 

Aux premières lueurs du jour, une faible lumière grisâtre perça à travers le smog persistant de Val-Carcosa. Le quartier 25 était encore calme, bercé par le ronronnement lointain des générateurs et le bruit occasionnel d’un chariot roulant sur les pavés usés.

Nathanaël était déjà debout.

Il s’était installé dans le garage, une lampe portable allumée à ses côtés. L’endroit était poussiéreux, encombré de vieilles caisses, de morceaux de métal rouillé et d’objets abandonnés depuis longtemps. Avec méthode, il commença à trier ce qui pouvait être récupéré. Il empilait le métal dans un coin, les pièces mécaniques dans un autre et mettait les déchets plastiques à part. Il savait déjà ce qu’il comptait en faire : du mastic étanche, comme il l’avait fait dans les bas-fonds. Plongé dans son travail, il sursauta légèrement lorsqu’une voix ensommeillée résonna derrière lui.

“T’es déjà debout… et en train de trier des ordures. Classique.”

Nathanaël se retourna et vit Théo, les cheveux en bataille, bâillant à s’en décrocher la mâchoire. Il portait encore son tee-shirt froissé de la veille et traînait des pieds.

“Bonjour à toi aussi.” répondit Nathanaël avec un sourire amusé.

Théo s’étira avant de jeter un œil aux tas de matériaux.

“Bon, je suppose que c’est pas juste une nouvelle lubie. Tu prépares un truc ?”

“Je vais recycler le plastique. Faire du mastic pour colmater certaines fissures qu’on a vues hier.”

Théo haussa un sourcil.

“T’as même pas encore dormi et t’es déjà en train de planifier des rénovations ? Il souffla en secouant la tête. T’es infernal, mec.”

“Tu veux m’aider ou juste te moquer ?” répliqua Nathanaël en croisant les bras.

Théo esquissa un sourire et haussa les épaules.

“Autant éviter que tu crèves d’épuisement dès le premier jour.”

Sans plus de cérémonie, il attrapa une caisse vide et commença à trier les matériaux aux côtés de son frère.

Le travail avançait vite.

Théo, bien que peu habitué à ce genre de tâche, faisait de son mieux pour suivre les instructions de Nathanaël. Il transportait les charges plus lourdes, empilait correctement les matériaux et éliminait ce qui ne pouvait pas être réutilisé.

Après une heure de rangement, le garage commençait déjà à ressembler à un véritable atelier plutôt qu’à un dépotoir.

“Tu comptes vraiment tout recycler ?”

demanda Théo en déposant un gros morceau de plastique sur la pile dédiée.

“ Tout ce qui peut servir, oui.”

Nathanaël inspecta un bout de tuyau en PVC avant de le mettre de côté. 

“Ce quartier a besoin de réparations, mais on n’a pas un budget illimité. Autant utiliser ce qu’on a sous la main.”

Théo soupira, jetant un coup d’œil aux murs du garage.

“Tu sais, si tu continues comme ça, les gens vont vraiment croire que t’es un genre de sauveur.”

Nathanaël haussa les épaules.

“Je fais juste ce que je sais faire. Si ça peut aider, tant mieux.”

Théo lui lança un regard en coin, un sourire au coin des lèvres.

“Ouais, ouais… T’as toujours été trop modeste.”

Ils continuèrent leur travail en silence, rythmé par le bruit des objets déplacés et le son lointain de la ville qui s’éveillait peu à peu. Le premier jour dans le quartier 25 venait de commencer.

 

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Phideliane
Posté le 09/03/2025
J'aime bien l'ambiance de ton univers, et la façon dont tu le décrit n'est ni lourde, ni fastidieuse. De ce fait, cela donne une impression cinématographique trés plaisante et fluide. Les personnages ont leur caractère, tu arrives à nous embarquer dans leur relation. Je vais continuer à te lire, merci.
David.J
Posté le 07/03/2025
Ton histoire est captivante ! Le cadre sombre et brumeux de Val-Carcosa est vraiment bien rendu, et le duo Nathanaël-Théo fonctionne parfaitement avec leur dynamique fraternelle. J’aime particulièrement l’ambiance steampunk/dystopique que tu installes, où la technologie de récupération et la survie dans un monde gangrené par la corruption créent une tension permanente.
Hâte de voir comment les Héritiers de Carcosa vont influencer leur destin…
sakumo91
Posté le 07/03/2025
Merci beaucoup pour ce retour.
Fidelis
Posté le 04/03/2025
C'est bien vue l'idée de l'anthropomorphisme sur les habitants de Val-carcosa, ça leur donne une identité bien particulière, j'aime bien, et c'est bien écrit, on entre vite dans l'histoire.

C'est cool, je continue la suite;
sakumo91
Posté le 06/03/2025
Merci beaucoup.
Vous lisez