L’acheminement des vivres suit son cours ; les explorateurs fouillent une surface rasée par les guerres à la recherche de provisions ; les scientifiques de la capitale continuent jour après jour de rendre Stèlebrune, la cité souterraine, meilleure ; et l’Église ne cesse de louer les sans-corps comme des androïdes divins qui les protègent.
C’est quand cette vérité sera contestée que les rebelles vont se lever. Au nom de la vérité ! de la justice ! de l’égalité ! La vie des sans-corps vaut autant que la leur, et quiconque dira le contraire sera contre l’équité !
L’animosité entraîne des actes barbares, et les accusés deviennent des victimes qui prônent la violence en guise de bouclier. Mais dans un monde à l’équilibre si précaire, une guerre civile, c’est tout ce qui suffirait pour une extinction définitive de leurs espèces.